chapitre 7

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Point de vue de Steve McGarrett.

Un mois passa. Un mois loin de Sam, un mois durant lequel je ne pensais à rien d'autre qu'à elle. J'avais toujours mal suite à son départ, mais beaucoup moins qu'au début. Toute l'équipe était là pour me remonter le moral et je dois avouer que je serais sûrement au fond du gouffre s'ils n'étaient pas là pour moi.

Nous venions de clore une enquête particulièrement compliquée quand je leur dis :

- Ce soir, c'est moi qui offre le repas.

Ils sautèrent tous de joie comme des enfants et nous allâmes manger dans un restaurant. Danny me ramena chez moi comme d'habitude et je montai dans ma chambre. Je sortis de sous mon lit une boîte à chaussures contenant des photos de Sam et moi. Toutes les photos que nous prenions, nous les imprimions au fur er à mesure et je savais qu'elle avait elle aussi une boîte à chaussures pleine de clichés semblable à la mienne. Je me demandai si elle l'avait emmenée avec elle à Los Angeles.

Je sortis toutes les photos et les étalai sur mon lit, sur lequel j'étais assis. Elle était magnifique. Elle était toujours souriante, dans n'importe quelle situation. Je me rappelais toutes nos balades sur la plage, toutes nos baignades dans le Pacifique, toutes les fois où je l'avais prise dans mes bras, et puis son départ pour Los Angeles, notre rupture, tous ces évènements qui avaient ponctué notre courte relation. Je choisis l'une des photos, et inscrivit au feutre noir derrière "On se retrouvera, mon amour", avant de la poser sur ma table de nuit. J'en étais sûr, nous ne pouvions pas être séparés éternellement. Nous étions faits pour être ensemble, et ce n'était pas une mutation qui allait nous en empêcher.

[***]

Point de vue de Samantha Hawkins.

Ce mois fut long, sans Steve. Heureusement, Alice arrivait pour le week-end. En ce vendredi soir, je l'attendais à l'aéroport. Elle devait arriver d'une minute à l'autre et je ne tenais plus en place. Quand je la vis, je ne pus m'empêcher de pousser un cri de joie, qu'elle imita. Je la serrai fort dans mes bras.

- Tu m'as manqué, ma belle, lui dis-je.

- Toi aussi, si tu savais je suis tellement contente d'être là.

Nous mîmes sa valise dans le coffre de ma voiture et je conduisis jusqu'à mon appartement.

- Un mois sans se voir, c'est trop long, remarqua-t-elle.

- Tu as raison, malheureusement avec nos métiers ce n'est pas facile.

- Je le sais, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on va profiter à fond de ce week-end.

Nous commandâmes de la nourriture chinoise une fois arrivées chez moi et dégustâmes notre repas devant la télévision, en discutant de ce que nous avions manqué durant ce mois.

- Ça s'est arrangé avec celle qui te déteste, à l'hôpital ?

- Oui, apparemment ça lui est passé. Elle ne me parle pas plus pour autant, mais je n'ai plus l'impression que son regard va me pétrifier si je la regarde dans les yeux.

- Au moins, tu lui as trouvé un surnom : Méduse.

- Effectivement, ça lui va bien. Je le garde, répondis-je en riant.

- Ça fait du bien de te voir rire, me dit Alice.

- Je me suis rendue à l'évidence, je ne peux rien faire pour revenir à Hawaii, même si c'est mon vœu le plus cher, alors autant que je sois de bonne humeur.



[***]

Le week-end avec Alice passa bien trop vite. Nous avions fait les boutiques, nous avions parlé de tout et de rien. Alice était la seule personne – mis à part Steve, bien-sûr – avec laquelle je me sentais à l'aise. Après l'avoir raccompagnée à l'aéroport, je me rendis au travail car j'étais de garde la nuit. J'arrivai un peu avant vingt heures et après m'être changée, je m'installai au bureau à l'entrée. La nuit était particulièrement calme, et je n'eus à faire qu'une petite intervention bénigne. Alors que je m'ennuyais, je décidai d'enter dans le fichier des médecins et consultai le fichier de Steve.

thérapie par amour  Steve Mcgarrett Où les histoires vivent. Découvrez maintenant