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~Je sais que je ne vais pas bien,mais je ne sais pas si je vais mal.
                       

       

J'ouvre les yeux pétit à pétit et visionne autour de moi.
Ce decor m'est totalement inconnu.
On aurait dit une...
Une chambre d'hopital.
Wesh ?
Je fous quoi ici ?
J'essaie de me mettre debout en m'appuyant sur les mains mais que putain je n'aurai jamais dû faire ça.
J'ai lâché un grand gémissement,seigneur ça fais hyper mal.

Je régarde ma main et me rends compte que j'ai un pancément sur celle-ci.
Imbibée de sang.

Comment j'ai eu cette blaissure ?
Je me met à refflechir mais une voix me sors de ma fameuse reflexion.
Elle ressemble à celle de mon frère.

Ayoub : Leïla...

Je lève la tête et le fixe.
Il semble inquièt.
Il se déplace de sa chaise et se pose à mes côtés sur mon lit.

Ayoub : Comment tu te sens ?
Tu vas bien ?

Pendant qu'il me parle,il prends mes mains dans les miennes et me sourit faiblément.
Je connais mon frère.
Il y'a un truc.

Ayoub : Parle moi Leïla,tu te souviens de la nuit d'hier ?

Sa phrase a été comme un élement déclencheur qui a mis le feu aux poudres.
Un tas de flash back ont survénu dans mon cerveau sans prévenir.
Putain.

_ J'...j'ai failli me faire violer mon frère.
Ayoub...

Sans même attendre la suite de ma phrase il m'a serré dans ses bras.
Ce qui a declenché mes pleures.
Je me sens maudite.
Je dois être sûrement maudite.
J'ai l'impression que tout les malheurs de ce monde me sont destinés.
J'en peux plus.

Ayoub : Calme toi stp.
Ils n'ont pas reussi.
Ils n'ont réussi c'est passé.
Calme toi princesse stp.

_ J...j'en peux plus...
J...j'ai envie de mourrir. Pleure

Ayoub : Astargfirulah ne dis plus jamais ça wesh.

Il recupère mon visage dans ses mains et me régarde.

Ayoub : Regarde moi.
Je suis là d'accord ?
Je ne laisserai personne te faire du mal.

Je lâche tout et m'agrippe à son cou.
Je me sens si mal.
Vraiment trop mal.
Il me serre dans ses bras en me caressant le dos.
Je l'aime tellement mon frère.
Heureusement qu'il est là.

?? Desolée de vous interrompre.

On se lâche avec Ayoub et on apperçoie Hadissa.
Enfin.
C'est comme si elle savait que j'avais bésoin d'elle.
Elle dépose la valise qu'elle avait en main et cours me serrer dans ses bras.

Hadissa : soupire de soulagément ma sœur.
J'ai tellement eu peur.

Hadissa : Pleure Al-amdoulilah tu vas bien m'embrasse

~Régards pénombreux~ #Tome II Leïla&HassanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant