AMARIS

Chapitre XIII

AMARIS

Je me réveillai sans problème puisque j'étais dans mon lit habituel chez Kai.

Seulement quelque chose était étrange, différent de ces jours où je me levai après une longue soirée.

Mon téléphone vibrait sur la table de nuit, sans que je me rappelle comment il est arrivé ici mais avant que me main ne l'atteigne, je posais les yeux sur un corps, installé sur le canapé de la chambre.

Nate avait dormi sur le canapé, dans la même chambre que moi.

Il n'avait pas la même tenue qu'hier et semblait dormir comme si il n'avait pas passé une longue soirée hier.

En y repensant, je ne me rappelais pas l'avoir vu boire, du moins pas plus que son verre au début de la soirée.

Je regardai ma tenue, constatant que j'étais en sous-vêtements, rien de plus, rien de moins. Ma robe était par terre à côté du lit.

Je me levai pour aller chercher un tee-shirt trop long pour moi dans l'armoire de la chambre et l'enfilais comme si de rien n'était.

Bush ouvrit lentement les yeux quand mon téléphone vibra une nouvelle fois.

– Je vais finir par le casser si tu le laisses encore une fois sonner.
– Tu n'avais cas l'éteindre si il te dérangeait tant.
– Je ne touche pas aux affaires des autres.
– Oh vraiment ?

J'attrapais mon téléphone et découvrit un tas de message auxquels je n'avait pas la force de répondre maintenant.

Même ceux de mes frères.

– Tu as dormi ici ?
– Ouais, je pensai que ça se voyait.

Très drôle celui-là.

Je quittai la chambre, Nate à quelques pas derrière moi et descendis l'étage pour rejoindre mes amis qui discutaient dans la cuisine.

Ils étaient tous là et sans surprise il n'y avait pas une personne de plus que notre groupe habituel.

Oh si, Nate Bush.

– Bordel Nate on t'a cherché partout ! Où est-ce que t'as dormi ?
– Je...
– Dans ma chambre.

Je n'avais aucune honte à l'avouer, mais si ça pouvait mettre l'autre plus mal à l'aise qu'il ne l'est déjà, c'est encore mieux.

– Comment ça dans ta chambre ? Attend vous...
– Non Maximus. Mais bon je te laisse t'expliquer Bush, parce que moi-même je ne sais pas ce que tu foutais là.

Plus je parle, plus je le vois qui ne sais plus quoi dire.

– Je savais pas où aller et comme j'ai dû m'occuper d'elle puisqu'elle était complètement bourré, je suis resté au cas où elle s'étouffe avec son vomi.

Un point pour lui, j'admets...

Non mais sérieusement ? Il est pas croyable.

Mais sa réponse ne me surprenait pas, parce que je me souvenais qu'il avait dit exactement la même chose quand je le lui avais demandé hier soir.

– Amaris était dans un pire état que moi ?

Je lançai un paquet de biscuit sur Colin quand Nate répondit que oui et qu'il rigola.

– Allez vous faire foutre. Moi je vais déjeuner dehors.

Je me levai et commençai à partir avec un verre de jus d'orange mais je n'allais sûrement pas abandonner mon paquet de biscuit ici.

– Et toi rends moi ça.

Je lui arrachais des mains et parti pour de bon cette fois.

Quelques minutes passaient pendant lesquelles je me retrouvais seule dehors, profitant de l'air frais. Le jardin n'était pas si détruit que d'habitude.