The nevernight

Embuscade

Je resserrai les couvertures autour de moi lorsque j'entendis un léger clic provenant de la porte de l'autre pièce. Je me redressai d'un bond, glissant ma main sous le lit, mon cur battant alors que la somnolence persistait dans mon corps. Je descendis doucement du matelas, le caporal se demandant pourquoi mon poids avait changé soudainement. Je me dirigeai vers la porte de la chambre et me faufilai dans le couloir. J'avais mon arme en main, déjà prête.

Il y avait des pas et je pointai mon arme, mon doigt sur la gâchette.

— Ah, je ne savais pas que tu serais ici, Aria !

Elle se tenait à l'autre bout de la pièce, un sourire chaleureux sur le visage. Je plaquai ma main contre ma poitrine, essayant de ralentir ma respiration alors que mon corps était encore en alerte. Je m'avançai dans le salon, posant mon arme sur la table basse. Elle arqua un sourcil.

— Tu restes sur tes gardes, n'est-ce pas ?

— Je le dois , dis-je en me frottant les cheveux. Que fais-tu ici ?

— Je suis venue rendre visite a Sushi, dit t'elle . M'assurer que sa litière est propre et tout...

— Oh, soupirai-je. Pourquoi ne le ramènes-tu pas chez toi ? Je suis sûre qu'il en a marre de rester ici, et il est étrange de garder l'appartement juste pour le chat, non ?

Elle fit une grimace. Elle glissa son sac sur son épaule et s'appuya contre le comptoir.

— Kian a toujours dit que si quelque chose lui arrivait, il voulait que sushi ait l'appartement. Tout son argent devait aller à son chat. Il n'avait pas d'enfants, pas de famille... Il avait fait ces plans avant de te rencontrer, Aria. Mais je suis sûre qu'il t'aurait tout laissé.

Je me mordis la lèvre, hochant lentement la tête de manière réfléchie.

— Mhm, ouais, ça... ça a du sens, ouais... Euh... Tu veux du café ? Je vais en faire...

Je me précipitai dans la cuisine, attrapant la cafetière avec des mains tremblantes. Je pris une profonde inspiration, essayant de me calmer.

— Ohhh ! Bonjour petit cur de beure !

J'entendis Cath parler doucement à sushi , choisissant des tasses dans le placard. Je versai de l'eau dans la machine à café, l'allumai et laissai le café infuser, puis je retournai vers Cath . Elle était agenouillée, grattant doucement le menton de sushi pendant qu'il ronronnait.

— Je suppose que lui vit une belle vie , plaisantai-je en m'asseyant par terre. Elle poussa un cri.

— Tu as souri !  dit-elle en sortant son téléphone. Fais-le encore, je veux prendre une photo !

— C'est très étrange...

— J'aime avoir des photos pour tous mes contacts, je n'en ai pas beaucoup. Alors souris !

Je levai les yeux au ciel alors qu'elle était assise là, son téléphone toujours levé. Je souris et elle prit rapidement une photo.

— Merci !

Je secouai la tête, riant à nouveau.

— Dis, Cath...

— Hm ?

— As-tu une photo de Kian... sur ton téléphone ?

Elle cessa de bouger et hocha lentement la tête. Mes yeux s'illuminèrent et je faillis m'effondrer à ses côtés.

— Je n'en ai qu'une, je vais te l'envoyer, dit-elle en appuyant sur son téléphone.

Je me levai et courus vers la chambre à coucher. Je lançai les oreillers à travers la pièce, attrapant mon téléphone. J'avais un message d'Elyo, une salutation générale, et un de Leny . Je m'assis sur le bord du lit et lus le texte de Leny pendant que j'attendais la photo de Cath.