Albertine suivit Drago et Harry vers les toilettes des filles, puis après que ce dernier est ouvert le passage, ils s'engouffrèrent dans le tuyau qui menait à la Chambre des Secrets. Conformément aux instructions de McGonagall, toutes les portes ouvertes jusqu'à la faille le resteraient afin qu'une équipe de secours ait un accès facile pour les rejoindre.
Albertine utilisa un caméscope enchanté qui, pourvu d'ailes translucides, flottait autour d'eux pour filmer les environs. De même, elle prenait régulièrement des notes, sur l'humidité du lieu, sur les roches qui formaient le tunnel, ou sur l'architecture, tout cela sur un bloc-note avec un stylo, bien éloigné des plumes traditionnelles. Cette utilisation d'objets moldus modifiés ou non, rappelait à Harry, les singulières obsessions d'Arthur Weasley, à la différence près que Pallow connaissait parfaitement l'usage de ces objets. Elle avait d'ailleurs les mêmes mauvaises habitudes que les moldus d'après le bout, mâchouillé, du stylo.
-Vous dites qu'une personne à vécu ici pendant un certain temps ?
-Oui, malheureusement nous n'avons trouvé aucun indice dans la Chambre.
-La château est grand pourtant, et ça n'a pas l'air bien confortable. Pourquoi choisir cet endroit ?
-C'est une bonne cachette, indiqua Harry.
Il était hors de question de révéler l'existence de la Carte du Maraudeur à une inconnue. Néanmoins Harry avait également cela dans la tête depuis quelques jours. La Chambre des Secrets n'était pas une « bonne cachette » mais la meilleure. C'était le seul lieu à ne pas être sur la carte du Maraudeur avec la Salle sur Demande, qui était inaccessible à quelqu'un d'autre qu'à Harry. Pouvait il s'agir d'une coïncidence ? Peut-être, mais cette incertitude lui déplaisait, il voulait en avoir le cœur net.
Ils arrivèrent devant la porte et le brun récita la formule en fourchelang, la porte aux serpents se déverrouilla, dévoilant la mythique Chambre des Secrets. Albertine entra la première et contempla le lieu, son caméscope magique enregistrait tout. Au bout du corridor sur les rives du bassin, il retrouvèrent la faille bleuâtre, et son bruit électrique. Lorsqu'ils approchèrent , Albertine commença à ressentir une sensation familière de malaise. Elle s'accroupit au dessus de l'étrange puit et contempla ses reflets iridescents.
-C'est une magie très puissante que nous avons sous les yeux, annonça t-elle. On voit bien qu'il y a quelque chose de l'autre côté. Pour moi, cela ne fait aucun doute, c'est bien une faille entre deux mondes, comme l'Arche de la Salle de la Mort. Seulement, cette fois, j'ignore ce qu'il y a de l'autre côté. La méthode de voyage est similaire, mais pas la destination.
Elle extirpa sa baguette de la poche intérieur de son manteau et prononça la formule « Bombyx Sortia ! ». Une nuée de magnifique papillon de nuit s'échappa de la baguette, et avec son instrument, Albertine leur indiqua de traverser la faille. Les insectes s'exécutèrent, et les uns après les autres ils passèrent, provoquant un bruit spongieux de succion. Elle attendit plusieurs minutes, puis elle redressa sa baguette vers le plafond, et les papillons remontèrent du portail sans la moindre difficulté et en nombre assez conséquent pour en déduire qu'il n'y avait pas de danger immédiat de l'autre côté.
-La magie et la vie peuvent traverser ce passage sans la moindre difficulté. Je dois prendre un tas de mesure, pour vérifier qu'il n'y a rien de vraiment dangereux.
-Les papillons sont revenus, non ? Fit Harry. On est pas plus bête, on y arrivera aussi.
-Il pourrait y avoir des maladies inconnues de l'autre côté, Harry, expliqua Drago.
-La composition de l'air, la gravité, et même le temps pourrait être différent de l'autre côté. Imaginez que le temps s'écoule trente fois plus rapidement de l'autre côté.
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Harry Potter & Le Seigneur des Savoirs (Drarry)
ParanormalHarry et Drago, en couple depuis quelques mois font face à un nouveau criminel. Un mage vole les connaissances des livres et des sorciers. Les premiers comme les seconds sont laissés vides. Qui est ce nouvel ennemi ? Pourquoi semble t-il si familier...