30 Août 2022
Nous sommes déjà lundi, je le revois cette après midi et aujourd'hui je sais que le garde ce n'est pas celui qui est avec lui donc il aura les énormes menottes à ses mains et ses pieds tel un animal sauvage qui sauterait sur tout ce qui bouge mais c'est malheureusement la procédure pour les cas comme lui, enfin quand elle est respectée bien sûr. Mais moi je le préfère sans les menottes au moins sans, je peux voir si je peux lui faire vraiment confiance car il a la possibilité de faire ce qu'il veut quand il a les bras et les jambes libres et cela me permet de voir ci il oserait me faire du mal ou non.
Aujourd'hui il fait ni chaud ni froid alors j'opte pour un jean ample taille basse que je porte avec petit débardeur noir simple très simple, il m'arrive légèrement au-dessus de mon nombril donc parfait pour un temps comme ça, je n'aurais ni chaud ni froid. Je détache les tresses que je mettais faites pour cette nuit et me voilà fin prête sans prise de tête.
Je rentre dans la voiture, pose mon sac sur le siège à côté de moi et allume la radio pour mettre un peu de musique, les paroles occuperont ma tête ce qui m'évitera de trop penser. Je préfère me détendre un peu avant d'arriver.
Je me gare sur le parking de la prison souffle un bon coup et sort de la voiture. J'ai remarqué que j'ai moins la boule au ventre maintenant, je stresse moins qu'a mon premier jour quand je savais pas encore à qui j'avais à faire mais maintenant que je le sais, l'anxiété me dévore plus autant l'estomac.
J'ouvre la porte et me rend directement au portillon pour me faire fouiller, je montre mon badge et enfin on me libère. Je marche jusqu'au couloir des salles de visites et comme je l'avais dis, le garde de lundi dernier est déjà devant la porte le regard fixé devant lui imperturbables et pour le coup c'est lui qui me fait flipper.
Il fini par me voir et m'ouvrir la porte, je rentre vite a l'intérieur et sursaute quand j'entends la porte claquer très fort dernier moi.
- Pour la douceur on repassera on dirait. Je ne peux m'empêcher de dire
- Tu as raison c'est l'un des pires gardes celui là
Je lève le regard sur lui, il est assis et enchaîné comme je l'avais prévu, c'est plus fort que je lève les yeux en le voyant comme ça. Le garde pense vraiment qu'il oserait me tuer pour l'attacher comme ça ?
Je sens son regard perçant jusqu'à ce que je finisse par m'assoir en face de lui, je pose mes affaires sur la table puis me concentre enfin sur lui, lui qui me fixe toujours avec insistance et je pourrais jurer voir de la frustration dans ses yeux.
- Ça te fait mal ? Je lui demande en lui montrant ses chaînes avec ma tête
- Au début oui puis on fini par s'y habituer et ça en devient plus frustrant qu'autre chose... surtout aujourd'hui.
Il chuchote la fin de sa phrase mais je suis à trente centimètres de lui alors je l'entend mais je ne répond pas pour autant.
- Est ce que.. je peux venir regarder ?
Il hoche la tête en me regardant comme ci j'étais encore plus folle que d'habitude mais je me lève et contourne la table sous son regard qui me scrute pour voir si j'oserais vraiment l'approcher, bien sûr que oui j'oserais, il est attaché il l'a oublié ?
Je suis maintenant très proche de lui, je peux mieux voir comment il est attaché, ses mains sont derrière son dos avec ses poignets enfermés dans des énormes menottes qui ont l'air de lui couper la circulation du sang vue la couleur que prend sa main.
- Mais ton sang ne circule même plus là. Je m'indigne fortement
Ça doit lui faire super mal mais son visage ne tire aucune expression de douleur, il est vraiment habitué à cette douleur comme il l'avait dit..
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Rosa Muerta
RomanceEst ce que je m'attendais à ça en venants jusqu'au États-uni pour le rencontrer ? Inévitablement que non. Mais j'ai besoin de lui pour découvrir la vérité. __________________ - Qui es tu ? Me demande t'il enfin avec un regard curieux Il est assis...