Lettre 5

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30 octobre 1999

Voilà trois jours que nous sommes rentrés à la maison toutes les deux. Tu dors dans ton lit à côté du mien, ta respiration m'apaise et cela m'aide à m'endormir même si mon sommeil ne dure jamais trop longtemps avant que tu ne te réveilles pour manger mais ensuite tu ne veux plus quitter la chaleur de mon corps alors je cède et je te garde près de moi.

Je n'ai qu'une seule chambre dans cette petite maison et même si pour le moment ce n'est pas très grave car j'aime t'avoir avec moi, je sais qu'il faut que je recherche une autre maison ou même un appartement tant qu'il y aura deux chambres ça m'ira.

Je sais que ma vie est compliqué et que plein de sacrifices m'attendent mais je ne regretterais jamais de t'avoir gardé, tu es ma petite rose alors tu en vaut la peine.

Je t'aime petite fille

Maman.

Rosa Muerta Où les histoires vivent. Découvrez maintenant