Chapitre 9

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07 septembre

Pdv Kol

Elle quitte mon champs de vision en emportant avec elle le peu de sérénités que ces deux heures m'avaient apporté. D'un côté je suis soulagé car ses yeux légèrement dilatés, son regard qui ne me cachait plus son attraction pour moi. J'ai crue devenir fou. Mon érection ne m'a jamais autant emmerdée que depuis que je l'ai vu passer ces portes pour la première fois.

Cela fait deux ans que je suis enfermé ici et pourtant bien que le sexe a pus me manquer seulement quelques fois car j'avais bien d'autres choses à penser comme ma survie par exemple. Voilà maintenant quinze jours de passé depuis son premier jour et quinze jours où elle ne quitte pas ma tête. Les premiers jours je me suis dis que c'était parce que c'était la première femme que je voyais depuis ces long mois mais au plus je la vois et plus cette petite teigne m'épate. Sans parler de sa beauté et ses putain de cheveux de sirène, juste elle. Elle n'a jamais montré une once de peur envers moi que de la surprise, de l'étonnement, elle s'est même inquiétée quand elle a vue à quel point les menottes pouvaient être serrées mais jamais de la peur.

Je sais qu'elle a était surprise quand elle m'a vu pour la première fois. Elle s'attendait sûrement à un cinquantenaire et elle s'est finalement retrouvée face à un homme plus vieux qu'elle de seulement quelques petites années. Je pense maintenant qu'elle est soulagée d'avoir à faire avec une personne comme moi plutôt qu'un vieux qui pourrait avoir l'âge de son père.

Le gardien qui est aussi mon ami depuis que j'ai tué le violeur de sa petite sœur, il finit par entrer dans la salle.

- Alors comment c'était ? Me demande t'il

Il me pose toujours cette même question à chaque fin de séance.

- Enrichissant ! Je répond

Et je répond toujours la même réponse. Aujourd'hui j'ai appris que je ne la laissait pas indifférent bien que je m'en doutais un peu tout comme elle ne me laisse pas de marbre non plus.

- Elle t'a posé des questions sur l'autre ?

Ce satané gardien, j'espère il souffre comme il le mérite.

- Non pas spécialement, elle a juste dit que c'était une sacrée coïncidence

Bien sûr que c'était moi enfin ce n'est malheureusement pas mes propres mains qui l'ont envoyés à l'hôpital mais c'est mon argent qui a payé celui qui l'a fait. Argent que je garde en lieu sûr en cas de besoin où seul mon ami en face de moi en a l'accès puisque moi je ne peux pas faire grand chose d'ici.

- Elle est surprenante cette nana

- Oh ça tu l'as dis

Je fini par me lever de cette chaise et le suit en dehors de cette salle que je ne reverrais pas avant deux jours.

- Celui lui a fait presque plaisir quand je lui est dis qu'elle le reverrait pas puisqu'il était momentanément indisponible. Non en faite elle en était ravie

- Tu lui fais confiance ? Continu t'il

- Je crois que oui. J'ai envie de lui faire confiance j'espère juste ne pas me tromper

Mon instinct me dit qu'il y a quelque chose d'autre derrière sa venue mais si d'habitude je suis en alerte face a tout autre personne, là je ne le suis pas et mon instinct ne se trompe rarement. La seule fois où il m'a fait défaut cela m'a couté cher et couté la vie d'innocent alors je ne compte plus re faire la même bêtise.

On finit par arriver dans la cours de la prison ou se trouve déjà pas mal de prisonniers. Comme tout les jours le soleil me brûle les rétines tellement je suis habité au noir.

Il me laisse vaquer à mes occupations et reprend sa place de gardien avec le visage neutre.

Les autres prisonniers ne font pas attention à moi ou alors certains me regardent comme ci ils s'attendaient à ce que je les attaque d'une minute à l'autre.

Je suis entouré de criminels, des gangs, des meurtriers, des voleurs. Certains avec aucune morale sauf une. Tous autant qu'ils sont ont une chose en commun. Ils ne veulent pas de pedophiles ici et si par malchance un arrive entre ces murs et sans protections. Il repart mort dans les heures qui suivent si il a de la chance et si il n'en a pas il va vivre un long cauchemar. Alors ça me va assez pour ne pas calculer leur présences à moins qu'ils peuvent me servir à quelque chose.

Mais aujourd'hui n'a pas l'air d'être mon jour de chance car je sens que quelqu'un me cache le soleil. J'arrête ma séance de sport qui me faisait un bien fou et m'empêcher de penser à la magnifique rousse. Mes yeux s'ouvre pour trouver un homme assez costaud devant moi enfin un peu plus costaud que la moyenne mais rien d'impressionnant non plus. Il est nouveau et je sais déjà pourquoi il est là. Il veut se faire une place ici alors il s'est dit que venir chercher des noises au solitaire de cette prison était une bonne idée.

Grave erreur.

- Tu es nouveau alors je vais t'en tenir rigueur de ce que tu veux faire mais je te le déconseille fortement mon gars

Rare sont les fous qui veulent chercher bagarre avec moi mais pourtant il y aura toujours des petits cons comme lui.

- T'as pas l'air très impressionnant comme les autres semblent le dire. Il dit

J'ai vraiment pas envie de finir en isolement encore une fois en moins de deux semaines à cause d'un abruti fini.

- Dégage mon vieux

Je l'entend rire ce qui me fait lever un sourcil. Il ose se foutre de moi ?

Il pourra pas dire que je ne l'ai pas prévenu.

Le silence a prit maintenant place dans cette cours et je sens tout les regards des autres prisonniers sur nous.

Je vois son bras bouger pour me cogner mais il est un peu long alors j'ai le temps de me reculer. Il s'avance de nouveau vers moi, je le laisse faire. Il re essaye de m'envoyer un autre coup mais c'est toujours un gros flop. Je le laisse s'épuiser inutilement sans bouger le petit doigt car je sais que si j'ai pas une égratignure et que je me permet de le frapper c'est moi qui vais prendre cher et j'en est pas la moindre envie.

Malheureusement pour moi je l'ai un peu surestimé car sans que je le vois venir je sens une lame se glisser dans ma taille.

Putain cet enflure avait une lame sur lui. Il est mort.

Bien que je sens mon sang couler et mon haut qui devient sûrement rouge écarlate. Je lui envoie mon poing en pleine figure. J'entends un craque signe que j'ai du lui casser quelque chose, peut être une dent ou la mâchoire. J'ai le temps de lui donner un autre coup en plein dans le ventre avec mon pied ce qui me fait grimacer de douleur mais je suis satisfait quand je vois sa respiration se couper.

Les deux gardiens présent arrivent vers nous. Mon ami accoure vers moi et pose sa main là où le sang coule pendant que l'autre s'occupe de l'abrutis de service qui va prendre cher pour avoir sortie un objet tranchant.

Il m'accompagne jusqu'à l'infirmerie mais je commence à tourner de l'œil.

Rosa Muerta Où les histoires vivent. Découvrez maintenant