Chapitre 17

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Pdv Kol

Ranger mes affaires me prend une minute vue le peu d'affaire que j'ai pus prendre avec moi. Aujourd'hui il faut que nous allions nous acheter des vêtements, des téléphones, heureusement que j'ai de l'argent sur des comptes étrangers sinon je sais pas comment on aurai fait.

Ça me fait encore bizarre de me dire que je suis libre. J'ai l'impression que ça peut s'arrêter n'importe quand et qu'à tout moment on va venir me chercher pour me remettre en prison.

Je contemple la vue que m'offre ma chambre. De la couleur partout que ça soit les maisons, le ciel bleu, les fleurs. Des choses que je ne pensais jamais revoir. Je ne mentais pas quand j'ai dis à Rose que ce qui me manquais le plus était de pouvoir regarder le lever du soleil, celui qui annoncer une nouvelle journée, une journée de plus à vivre et à respirer. Elle avait raison sur une chose, je n'étais pas totalement libre même avant mon enfermement en prison mais c'était déjà toujours mieux que les murs d'une prison.

Mon regard quitte la vitre et se pose sur la porte à l'intérieur de la chambre et c'est là que je réalise que c'est la salle de bain. Je vais pouvoir en paix et avec de l'eau chaude. Fini le compte à rebours, les yeux indiscrets sur mon corps.

Je pioche un autre jogging en coton et débardeur qu'Alex m'a prit avec un caleçon propre. Ouai j'ai vraiment besoin d'aller m'acheter des vêtements je vais pas rester en jogging coton tout les jours.

J'ouvre la porte de salle de bain doucement comme ci je pouvais pas y croire totalement mais c'est belle et bien une énorme douche que je trouve en ouvrant la porte. Je rentre dans la pièce et ferme la porte derrière moi en cherchant si il y a un verrou. Je souffle de soulagement en voyant que je peux fermer la porte de l'intérieur, ce que je fais tout de suite. Je pose mes vêtements à côté du lavabo. Je m'empresse de prendre la brosse à dent et la remplie de dentifrice.

Je rentre dans la douche, l'eau chaude coule sur ma peau. J'avais presque oublié la sensation de l'eau chaude, ça fait un bien incroyable. Je sens tout mon corps se relâcher.

Enfin un vrai gel douche qui sent bon et plus leur vieille brique de savon qui sent la maison de retraite. On réalise pas à quel point ces petits confort de la vie sont une chance.

Je crois que je me lave et me rince au moins trois fois, je sais que c'est pas bon et surtout je gâche de l'eau pour rien mais je peux pas m'en empêcher. Même après un lavage je me sentais encore sale, j'avais besoin de faire partir la saleté de cette prison.

Après un coup de rasage en plus je me sens enfin plus frais et propre, mieux dans mon corps.

Je sors de la salle de bain, pose mes affaires sale dans un coins pour aller les laver plus tard.

Maintenant je veux aller voir Rose.

Je frappe à sa porte en espérant qu'elle ne soit pas elle aussi en train de se laver.

Mais heureusement pour moi elle m'ouvre la porte très vite. Elle aussi s'est changée, elle est maintenant habillé d'un haut blanc tout basique, d'une petite jupe en jean à volant et ses petites bottes cowboy. Cette femme est beaucoup trop belle pour mon bien. Ses jambes que je rêverais de voir entourer ma taille..

- Kol ! Me réprimande t'elle

Mes yeux retrouvent les siens mais je vois qu'elle ne m'en veut pas le moins du monde, elle est juste timide ce qui me fait doucement sourire.

- Musisz przestać być piękna jak ta mała syrenka ( Faut que tu arrêtes d'être belle comme ça petite sirène )

- Arrête de parler en polonais pour que je ne comprenne pas Kol

Rosa Muerta Où les histoires vivent. Découvrez maintenant