Pourvu qu'il soit brut

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June

Il se met à grogner en réponse, tout en plongeant dans ma poitrine.

Ses mains me l'empoignent de désir, sa bouche me l'embrasse d'adoration et sa langue me la lèche avec tant d'ardeur que je ne peux pas m'empêcher de gémir en me cambrant de plaisir.

Je ne fais que glorifier tout ce qu'il fait avec mes « Oh oui, putain... »...

Il cherche maintenant à se débarrasser de ma robe, et je me dépêche de la retirer moi-même avant qu'il ne la déchire.

Je retire le lacet de la ceinture et le laisse la faire glisser sur mes hanches. Il suit le parcours du tissu en léchant et mordillant la peau qui apparaît, désireux de laisser son empreinte partout sur mon corps.

Les frissons m'assaillent les uns après les autres et me rendent plus avide que jamais je ne l'ai été...
D'un geste vif, il attrape le dos de son t-shirt pour le retirer. Mes yeux découvrent alors son corps tatoué et balafré... Ce mâle a une histoire qu'il me tarde d'écouter de sa bouche...

Mais en attendant, je ne veux que me soulager de tout ce qui m'oppresse depuis tant d'années, avec cette incarnation de la luxure qui n'existe que pour moi...

Je me redresse pour attraper sa bouche avec la mienne, enlaçant son cou et l'amenant contre moi.
Allongé sur moi, il ne peut retenir les pressions que son érection massive veut exercer contre la chaleur de mon entrejambe.

Je sens maintenant sa main arracher ma culotte pour engouffrer ses doigts dans mes plis brûlants.
Je me tord et me crispe en gémissant plus fort, le serrant encore comme pour le remercier d'exister.
La sensation de ses doigts contre ma sensibilité glissante provoque un tel déferlement de plaisir que je me surprends déjà à être très proche de l'orgasme.
Me sentant en pleine ascension, il continue à stimuler amoureusement cet organe diablesque et parvient rapidement à me faire vivre une telle vague orgasmique qu'on a dû m'entendre jusqu'à l'autre bout de la ville.

Redescendant doucement de cette visite céleste, j'ai soudainement envie de rire en entendant le bruit et les acclamations de tous ces p'tits cons enfermés deux étages plus bas.

Le regard amusé d'Alek croise le mien, puis il redevient sombre. Avant même que je n'aie le temps de m'interroger sur ce fait, je sens une fabuleuse pénétration s'emparer de mon antre encore palpitant...

Sa main saisit ma gorge en s'enfonçant profondément en moi. Le pantalon baissé sur les cuisses, il commence à me ravir avec sauvagerie et possessivité.

Ses yeux ne loupent rien du spectacle, admirant mon corps subir son assaut.
Il m'aura touché, goûté, senti, vu et entendu... il ne manque plus que sa semence en moi pour sceller l'imprégnation.

Après ça, nos loups ne s'oublieront jamais... Je ne sais pas si c'est sa part animale qui l'a voulu, ou lui tout entier. Nos pulsions animales sont plus fortes face à nos compagnons. Notre besoin de nous unir et de fusionner est beaucoup trop obsédant.

Chacun de ses mouvements me transporte et me pousse à m'offrir toute entière... de toute façon j'ai capitulé dès qu'il a prononcé mon nom, alors ce n'est pas maintenant que je vais retenir quoique ce soit.
Levant une de mes jambes pour s'enfoncer plus loin, ses coups de reins sont dangereusement en train de me faire vriller.

Je ne fais qu'onduler et gémir, adorant tous ses gestes bruts et instinctifs, qui expriment que je lui appartiens et qu'il est le seul à pouvoir me faire connaître un tel extase.

Il s'allonge sur moi, s'imprégnant encore dans mon cou, me mordillant avec ses crocs presque tranchants à cause du besoin de me marquer.

... Il va vouloir me marquer... Son instinct le poussera à le faire...

Destins liés, 3. Les jumelles AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant