Destins liés, 3. Les jumelles Alpha

Epilogue

Quatre ans plus tard

June

Mon téléphone sonne.

« Allo ?
- Junietta, comment ça va ?
- Oh, Zak ! Oui, ça va ! Et toi?
Quand est ce que vous venez ?
- Dans quelques semaines. Dis, j'appelle parce que j'ai besoin de ton bêta pour une mission spéciale quatre lunes.
- Lequel ?,
- Alek, évidemment.
J'ai besoin de quelqu'un pour intervenir dans la région afin de stopper une bande de vagabonds qui font chier le monde, et je ne vois personne d'aussi infernal que moi, à part lui.
- Hahaha... oui, c'est vrai. Il est en plein entraînement au Bartolomeo mais je lui dis de te rappeler dans la journée.
- Ça marche. À plus tard, ma frisette.
- À plus, fratello. »

Zak et Alek sont comme cul et chemise... qui l'aurait cru, hein ? Quoique finalement, ce n'est pas si surprenant que ça.

Alek a réussi à constituer une véritable petite armée de tête brûlées, bien connue pour son efficacité. Ce qui arrange bien Zak qui a toujours beaucoup de boulot.

Un peu plus tard dans la journée, après une réunion avec Mikky et les autres deltas, je me mets en chemin pour le Bartolomeo, sachant que mon compagnon est maintenant libre...

Arrivée sur place, je vois que la salle principale est peuplée de quelques loups qui s'entraînent seuls, et je devine qu'Alek est dans son bureau.

Je me faufile discrètement pour y entrer, et fermer la porte à clé. Il lève la tête de son ordinateur pour me regarder, et me fait un petit rictus approbateur.
Il recule son siège et tapote ses genoux, m'invitant à le rejoindre...

Je m'empresse de le retrouver, et soulève un peu ma robe pour me placer à califourchon sur lui.
Je sens immédiatement son visage fouiner dans mon décolleté, et ses mains déboutonner le haut de ma robe.

Je ferme les yeux et me laisse mordiller la poitrine avec un plaisir non dissimulé...

« Tout va bien, Alpha ?... Tu voulais me dire un truc ?
- Oui... mais je ne sais plus quoi...
Aucune importance...
Oh, oui... bon sang... Je suis devenue accro à ce genre de pause... »

Ses mains remontent sur mes cuisses pour détacher ma culotte.

À force qu'il les arrache, je me suis fabriqué des petites attaches sur les côtés, très pratiques.
Il me soulève maintenant pour m'assoir sur son bureau. Je vire son ordinateur portable pour avoir plus de place et je m'affaire à l'embrasser tout en lui retirant le haut du pantalon.

On n'a pas beaucoup de temps, allons à l'essentiel.
Sa longueur libérée, il ne perd pas une seconde pour m'en faire profiter. Comme à chaque première pénétration, il doit placer sa main contre ma bouche pour empêcher mon cri de se répandre trop loin autour de nous.

Ils ne sont pourtant pas dupes... ils savent très bien ce que je suis venue fabriquer ici, mais c'est quand même préférable d'êtres discrets.

Il m'allonge ensuite sur le bureau pour pouvoir placer une de mes jambes sur son épaule.
Nous profitons joyeusement ensemble de ce petit extra, étant donné le temps qu'on passe à travailler dans la journée, qui nous laissent épuisés le soir.
Après cette jouissive parenthèse, nous reprenons notre souffle.

« Tu le veux ce deuxième bébé, toi.
Ça fait la troisième fois cette semaine que tu viens entre midi et deux, avec tes chaleurs et ta détermination. Sachant que tu es déjà probablement enceinte, il est juste encore un peu tôt pour le sentir.
- J'avoue... J'en ai vraiment très envie... et je sens que toi aussi. Alors, je veux être sure !
- Je voudrais toujours te faire un bébé June, même quand on en aura déjà plein.
Et je veux tous les jours des pauses comme celle-là...
T'avais vraiment un truc à me dire ou ?
- Oui. Mais c'est toujours mieux d'allier l'utile à l'agréable...
Zak veut te confier une mission.
- Encore ?
- Ben oui, tu as été tellement efficace la dernière fois, qu'il y a pris goût.
Alek, j'ai besoin que tu ailles chercher Liv à l'école, tout à l'heure. Je dois passer l'après midi au centre des louveteaux égarés.
- Pas de problème. Elle a l'habitude que ce soit moi qui vienne la chercher, et j'aime bien.
- Parfait. Alors, je file, Chiara m'attend. À plus tard, mon amour. Je t'aime.
- À tout à l'heure, je t'aime aussi. »