(Henly)
Sur le chemin du retour, Ryan ne dit pas un mot. Je ne sais pas trop quoi dire, est-ce qu'il m'en veut toujours de lui avoir caché la vérité sur l'obtention de son poste de Lariboisière ? Ou peut-être est-il déçu de ne pas pouvoir obtenir le poste de chef de service avant cinq ans ? Il faut que je brise ce silence parce que ça me rend nerveuse.
- Mon amour est-ce que tu vas bien ?
- Oui, pourquoi ?
- Tu n'as pas décroché un mot depuis que nous avons quitté le Bristol.
- Je réfléchis.
- À quoi ?
- Je ne sais pas si je dois être content de devenir adjoint au chef de service, ou si je dois être déçu de ne pas être chef de service, qu'est-ce que tu en penses ?
- À mon avis tu devrais sauter de joie, je n'y vois que du positif. Tu vas pouvoir passer cinq années de plus à apprendre aux côtés d'une légende de la chirurgie traumatologique, tu auras été formé au poste de chef de service par le professeur Rémy N en personne. Lorsque le professeur prendra sa retraite, tu connaîtras le poste sur le bout des doigts, donc, personne ne pourra remettre en cause ta légitimité en tant que chef de service. Et surtout, c'est une belle promotion, avec l'évolution financière qui va avec. Sans parler que tu n'es pas l'adjoint de n'importe qui, tu es quand même l'adjoint d'une légende vivante, dans le quatrième meilleur hôpital de France, tu sais ce que ça veut dire ?
- Non ?
- Ça veut dire que tu vas pouvoir te la péter jusqu'à la fin de ta vie !
Ryan éclate de rire.
- Ma puce, tu as toujours les mots pour me remonter le moral.
Nous arrivons devant chez nous, nous garons la voiture et prenons l'ascenseur, une fois au dernier étage nous rejoignons notre appartement.
- Tu veux boire quelque chose mon amour ?
- Je crois que j'ai assez bu pour ce soir, me répond-il.
- On va se coucher ?
- Il faut d'abord que je t'enlève les boules refroidissant, me dit Ryan en se mordant la lèvre et en venant vers moi.
Il me soulève, m'assied sur le bar, écarte mes jambes et les pose sur les tabourets à sa droite et à sa gauche, puis il me pousse délicatement en arrière pour que je m'allonge. Il dépose un léger baiser sur l'intérieur de ma cuisse et fait glisser sa langue jusqu'à mon intimité. Il caresse lentement l'intérieur de mes lèvres. Avec beaucoup de douceur, sans cesser les mouvements de sa langue, il insère un doigt en moi et fait glisser la première boule refroidissante jusqu'à l'entrée de mon vagin, une fois retiré, il fait la même chose pour sortir la seconde, puis il retire sa langue de mon clitoris.
- Elles sont brûlantes, et toutes trempées... On va se coucher ? Me demande-t-il comme si de rien était.
- Mais, tu ne finis pas ce que tu as commencé ?
- Oh toi, je t'ai mal habitué, dit-il en riant.
- Tu crois que je ne sais pas ce que tu fais ? Tu vas me punir encore longtemps ?
- Tu sais que je n'aime pas que tu me mentes, en revanche j'adore que tu sois accro à ma queue.
- Je ne suis pas accro à ta queue, elle me donne beaucoup de plaisir, mais je pourrais m'en passer si je le voulais. Par contre je n'aime pas lorsque tu commences quelque chose et que tu ne le finis pas, surtout quand il s'agit d'orgasme. Dis-je agacée.
VOUS LISEZ
Supplie-moi - Tome 2
RomanceAprès plusieurs mois au Chili, Henly et Ryan rentrent en France, ils s'installent dans l'appartement de Ryan et commencent à construire leur vie ensemble, une idylle proche de la perfection. Jusqu'à ce jour, ce jour maudit, ou leur vie a basculé... ...