Supplie-moi - Tome 2

Chapitre 16 - La fin, justifie les moyens...

(Henly)

Gling, Gling.

- Ah ça doit être Sophie.

Je me dirige vers la porte d'entrée et je l'ouvre, Sophie me saute dans les bras.

- J'étais tellement inquiète pour toi, tu es sûre que tu vas bien ?

- Oui ne t'inquiète pas, je vais très bien.

- Pourquoi n'irait-elle pas bien ? Demande Ryan avec un air interrogateur.

- Peut-être parce que tu viens de rentrer à la maison et que tu ne m'as même pas embrassé. Voilà, on n'y est, c'est le début de la fin, maintenant tu ne m'embrasses plus quand tu rentres à la maison, bientôt tu ne me diras plus bonjour le matin, ensuite tu...

Ryan s'approche de moi, me prend dans ses bras, et m'embrasse tendrement pour que je me taise.

- Bonjour mon amour, je suis désolé de ne pas t'avoir embrassé en arrivant, j'allais le faire lorsque Sophie a sonné, et, ce n'est pas le début de la fin, ne plaisante pas avec cela ou tu auras affaire à moi, me dit-il avec un clin d'œil plein de sous-entendus.

Ryan se retourne pour faire la bise à Sophie qui embrasse tendrement Vincent.

- Allez-y, installez-vous sur le canapé, dis-je à l'attention de Sophie et Vincent.

Nous nous installons tous les quatre sur le canapé, Ryan verse du vin blanc dans le verre de Sophie et le mien, puis s'en va en direction de la cuisine et en revient avec deux bières à la main.

- Alors Vincent, le retour s'est bien passé ? Est-ce que tu as croisé Martha à Santiago ? Tu commences quant à l'hôpital Saint-Louis ? Demandé-je.

- On verra ça plus tard, me coupe Sophie, pour le moment il y a plus important. Raconte-nous ce qui s'est passé aujourd'hui, et comment ça s'est passé au commissariat.

- Au commissariat ? Pourquoi je ne suis pas au courant ? Dis Ryan énervé, que s'est-il passé ?

- J'allais t'en parler lorsque tu rentrerais à la maison.

- Quand tu as un problème, tu m'appelles immédiatement ! Il s'est passé quoi ? Raconte ! M'ordonne t'il.

- Tu sais, il y a quelque temps, je t'avais parlé d'un patient qui avait un comportement un peu déplacé envers moi.

- Oui le mec qui te faisait du rentre-dedans, et qui n'avait pas de papiers d'identité. Tu ne l'avais pas croisé aussi dans le parking du personnel de l'hôpital ?

- Si. Eh bien figure-toi qu'il est revenu ce matin.

- Mais ce n'est pas le docteur Hérault qui s'occupe de lui maintenant ?

- Si, mais il a donné un faux nom et a demandé à avoir affaire à moi.

- Mais il est taré ce mec, dit Sophie, C'est un harceleur !

- Du coup quand je suis allé en salle d'attente pour appeler mon patient, c'est lui qui s'est présenté. Il m'a expliqué qu'il avait donné un faux nom pour avoir affaire à moi, je lui ai dit que je ne pouvais pas m'occuper de lui et que j'allais lui appeler un autre médecin, et il s'est énervé contre moi. Il était à la limite de l'hystérie, il m'a accusé d'avoir eu un comportement provocateur envers lui, il m'a crié dessus, et il m'a attrapé par le bras, dis-je en remontant ma manche pour leur montrer l'hématome.

- Putain, si je le croise ce mec, je peux te dire qu'il va passer un sale quart d'heure ! Dit Ryan furieux en regardant mon bras.

- Et du coup tu as réussi à te dégager ? Demande Sophie avec de grands yeux.