Chapitre 7 - La patience est une vertu

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(Henly)

- Salut mon amour, ça va ? Ta journée s'est bien passée ?

- Oui super, mais j'ai eu un patient très étrange, enfin bon, dans l'ensemble la journée a été bonne, et toi ?

- Moi ça va, la journée a été bonne aussi, mais il me tardait d'être enfin en vacances, comment ça un patient étrange ?

- Je ne sais pas, c'était un homme bizarre, il m'a fait du rentre-dedans pendant le temps où je me suis occupé de lui. En plus il est arrivé pour un trauma à la main résultant apparemment d'un coup de masse, car il travaille dans les travaux publics, mais, pourtant ses habits étaient propres, pas de poussière ni rien. Ce qui est étrange aussi, c'est qu'il est arrivé sans papiers, donc sur son dossier, il manque certaines informations comme, par exemple, son numéro d'assuré social, et ce qui est encore plus bizarre, c'est que je l'ai croisé dans le parking du personnel.

- Dans le parking du personnel ? Comment il a pu y entrer ? Il aurait un pass ? C'est vrai que c'est bizarre, tu l'as signalé à la sécurité ?

- Non, de toute façon, il doit revenir pour se faire enlever son plâtre, donc on aura le reste de ses informations au plus tard à ce moment-là.

- Arrange-toi pour qu'il soit traité par un autre médecin.

- Oui, c'est bien mon intention, bref. J'ai une grande nouvelle à t'annoncer, figure-toi que le Dr Hérault a besoin d'un chef de traumatologie et il m'a proposé de postuler, il aimerait me former pour le poste dès la fin de mon DESC.

- Tu plaisantes ? C'est super mon amour, je suis tellement fier de toi, quelle femme incroyable tu es, me dit-il avec un regard admiratif.

- Merci mon amour, rien n'est fait, mais je suis heureuse qu'il ait pensé à moi.

- Tu le mérites amplement, ça me fait penser que je voulais te parler de quelque chose, le 6 mars, il y a un gala de charité organisé par Lariboisière, est-ce que tu veux être ma cavalière ?

- Je ne sais pas, il faut que j'y réfléchisse. Lui dis-je avec un air mutin.

- Très bien, mais décide-toi vite car j'ai beaucoup de prétendantes.

- Le Docteur Barton ne laisse donc pas les femmes de son nouveau service indifférentes ?

- Le Docteur Barton ne laisse aucune femme indifférente. Me dit-il avec un petit haussement de sourcils provocateur.

- Le Docteur Barton va passer un sale quart d'heure, s'il n'arrête pas ses petites provocations.

- C'est toi qui as commencé. Me dit-il en riant.

Je dépose un petit baiser sur ses lèvres et je file dans la chambre finir ma valise, Ryan me suit, il s'assied sur le lit.

- Je peux faire quelque chose pour vous Docteur Barton ?

- Oui, je voudrais bien que tu me suces.

- Ça aurait été avec plaisir, mais le taxi va arriver dans 20 minutes, et il faut que je finisse ma valise.

- Tu n'as qu'à jeter toutes les affaires que tu veux dans la valise, on s'en moque si elles ne sont pas pliées, tu les repasseras à Bordeaux.

- Et puis quoi encore.

Ryan se lève, il me bascule sur le sol et bloque mes poignets au-dessus de ma tête.

- Tu sais que je n'aime pas quand tu me résistes.

- Pourtant je le fais si bien, lui dis-je taquine.

- Et en plus tu me provoques... Tu l'auras voulu.

Ryan se met à califourchon sur moi, d'une main, il maintient mes poignets, de l'autre, il détache le bouton et la braguette de son jean. Il baisse son boxeur, sort son sexe devant moi, et le presse contre mes lèvres, m'obligeant à ouvrir la bouche. Ensuite, il fait un mouvement de va-et-vient entre mes lèvres.

Supplie-moi - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant