The Way You Make Me Feel

80.

Mia et Pamela devaient venir passer une semaine à Neverland. Alors que j'étais dans la salle de bain, je regardais Michael se débattre pour coiffer ses cheveux. C'était un moment plein de tendresse et de complicité, où je ne pouvais m'empêcher de sourire en le voyant faire.

-Prêt pour cette semaine? demandai-je à Michael, un sourire taquin étirant mes lèvres alors que je le regardais dans le miroir de la salle de bain.

Il râla, un soupçon de frustration dans sa voix, alors qu'il continuait à batailler avec ses cheveux récalcitrants.

-Il faudrait déjà que je sois prêt pour cette journée, marmonna-t-il, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres.

Je ne pus m'empêcher de rire doucement devant sa remarque, sachant que même dans les moments de difficulté, il conservait son sens de l'humour.

Je me proposai alors de l'aider à se coiffer, voyant qu'il avait besoin d'un coup de main. Il accepta avec un sourire reconnaissant, et je m'approchai de lui pour prendre les choses en main.

-Tu arriveras à dompter cette crinière ? demanda-t-il avec un sourire taquin, faisant référence à la masse de cheveux bouclés qu'il avait sur la tête.

-J'arrive bien à te dompter, alors ça devrait le faire, répondis-je avec humour, renvoyant la taquinerie de Michael.

-Ah, n'importe quoi ! rit-il en réponse à ma taquinerie. Tu verras qui dompte qui, ajouta-t-il avec malice, faisant balader ses mains sur mon corps alors que je continuais à m'occuper de ses cheveux.

Son geste ludique me fit sourire, et je lui lançai un regard complice.

Je lui avais fait une demi-queue de cheval basse, comme il avait l'habitude de le faire lui-même. Puis, avec un sourire espiègle, j'entortillai une bouclette autour de mon doigt avant de la laisser retomber doucement sur son nez. C'était un geste simple mais plein de tendresse, un moment de complicité partagé entre nous alors que je prenais soin de lui. Ses yeux pétillaient de malice alors qu'il sentait le doux contact de mes doigts sur sa peau, et je savais que ce petit geste lui avait plu autant qu'à moi.

-Voilà, t'es tout beau ! dis-je avec satisfaction en admirant mon travail.

-T'es géniale, me remercia-t-il avec gratitude, son regard brillant d'appréciation.

Je déposa un baiser sur son nez, puis il me souleva doucement pour m'asseoir sur le rebord de l'évier, faisant monter la tension entre nous.

Il passa ses doigts sous mon menton, m'entraîna doucement vers lui pour m'embrasser langoureusement.

J'enroula mes jambes autour de lui, resserant notre étreinte et approfondissant notre connexion.

Ses caresses et son étreinte ravivaient cette sensation dans mon bas ventre, faisant naître un désir ardent entre nous.

Il passa ses mains sur mes cuisses, puis il les fit remonter vers mon intimité, avec une tendresse délicate.

Nous navions pas eu ce genre de moment depuis cette fameuse soirée où nous devons juste "discuter", lorsque j'étais encore avec Peter. Cette fois, nous avons voulu prendre notre temps