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Je me réveillais soudainement et je tâtais les draps, réalisant que je n'étais pas chez moi. Le lit était beaucoup trop grand pour être le mien.

-Mon dieu. Soufflais-je en passant mes mains sur mon visage.

Je ne savais même pas qu'elle heure il était, il faisait encore nuit, c'était tout ce que je savais.

J'étais vêtue d'un tee shirt qui était trop grand pour moi, et de mes sous vêtements.
Je me redressais en humant le tee shirt qui sentait son odeur. J'avais du m'évanouir encore une fois, ça m'arrivait plutôt souvent en ce moment, je mangeais moins, je dormais moins, mon corps me le faisait comprendre de toutes les manières possibles.

J'avais incroyablement soif, je me résignais à descendre, comme si je connaissais le chemin.
Peter allait s'inquiéter vu que je n'étais pas rentrée, on allait encore s'embrouiller comme d'habitude.

-Déjà réveillée ? Résonna une voix derrière moi.

-Qu'est ce que je fais ?

-Tu t'es évanouie. Tu te sens mieux?

-Oui, ça va. J'avais juste soif. Répondis-je.

Il sortit un verre qu'il remplissa d'eau fraîche avant de me le tendre.

-Ça t'arrives souvent ? Demande-il en posant sa main sur mon front pour vérifier ma température.

-En ce moment, un peu.. Dis-je en buvant tout le contenu du verre d'une traite.

-Tu te nourris bien ?

Je ne répondis rien en détournant la tête pour fuir son regard, la lumière de la pièce était éteinte laissant une atmosphère tamisée.
Je pouvais voir ses yeux briller dans la pénombre.

-C'est de ma faute ? Demanda-il, inquiet.

Il est vrai que depuis notre rupture je mangeais moins, j'avais perdu du poids.

-Non. Mentis-je pour le rassurer.

-Tu mens encore.. soupira-il.

Il était proche maintenant, très proche même, j'étais déstabilisée, je ne pouvais plus lui résister plus longtemps.

Ses yeux pétillaient, c'était fou, je sentais les miens faire de même.
Un pétillement qui faisait qu'on ne savait plus où regarder, parce qu'on avait envie de tout regarder en même temps.
Parce que j'avais envie d'attraper tous les détails de sa personne ; les iris, les yeux, les courbe de son nez...
Le rose de ses pommettes..
Les symétries ou les asymétries de ses fossettes..

Il s'avança vers moi jusqu'à ce que mon corps heurte la table à manger qui se trouvait derrière moi.
Il posa ses mains de chaque côté de mon corps, pour s'appuyer contre la table. Il était si proche, son souffle s'écrasait sur mon visage. Une connexion était en train de se produire.
Je n'arrivais pas à l'éloigner de moi, on était comme deux aimants.

Il passa sa main sur ma joue et je fermais les yeux à ce doux contact. Je pressais ma joue contre sa main en soupirant d'aise. Il pencha sa tête pour venir faire fondre ses lèvres sur les miennes dans un baiser passionné, presque désespéré, j'y répondais avec la même fièvre. Toutes mes barrières étaient tombées à l'eau.

Je ne voulais pas tromper Peter, mais c'etait comme si mon corps me forçait à le faire je ne pouvais rien faire contre. Je n'avais plus le contrôle sur mes faits et gestes, et encore moins mes sentiments.

Je passais mes mains autour de sa nuque, puis dans ses cheveux ce qui intensifia le baiser. Il saisissa mes cuisses pour m'asseoir sur la table, puis il passa ses mains sous mon tee shirt pour venir carresser mon corps.

Toutes ses sensations dont mon corps avait été privés si longtemps m'avaient tellement manquées. Tout ce mélange tourbillonnait dans mon bas ventre me faisant presque mal.
J'enroulais mes jambes autour de sa taille et je passais mes mains sous son tee shirt, le faisant soupirer d'aise.

Il rompit notre baiser pour descendre dans mon cou ou il sucottait légèrement ma peau à chaque baiser. J'étais essoufflée, je gémissais doucement, c'est comme ça qu'il me faisait me sentir, c'est cette flamme que je n'avais pas avec Peter, cette alchimie que je n'avais ressentie avec personne d'autre.

POV Géneral.

Il descendait toujours plus, jusqu'à arriver à ses cuisses qu'il embrassait doucement, se rapprochant dangereusement de son intimité à chaque fois.

Anais passa ses jambes par dessus les épaules de Michael. Il appuya doucement sur son ventre pour l'inciter à se coucher sur la table, s'offrant toute entière à lui.

Retira le sous vêtement d'Anais pour venir jouer avec sa langue sur son intimité.

-Ah.. Souffla-elle en agrippant les cheveux de Michael.

Ce dernier accéléra la cadence. Il était presque désespéré. Il savait au fond de lui que c'était mal ce qu'ils étaient en train de faire, mais il comptait bien lui montrer qu'il était l'homme qu'il lui fallait, et à quel point il l'aimait.

Il arracha des gémissement sonores à Anais en s'aidant de ses doigts. C'était comme si il n'avait aucune pitié. Il voulait lui faire hurler son nom.

Il se redressa pour aller l'embrasser, elle était hatelante, totalement hors de contrôle.
Il enleva son tee shirt pour venir embrasser sa poitrine. Il fit voler son soutien-gorge dans la pièce pour venir s'attaquer à ses tétons.

- Michael... souffla-Anais.

Il n'arrêta pas pour autant sa douce torture.
Pendant qu'il jouait avec les tétons de la jeune femme, il glissa de nouveau ses deux doigts sur le point G de la jeune femme, le stimulant de manière rythmée, la faisant cambrer de nouveau.

Elle était venue une fois entre les mains de Michael.
Il revint attaquer ses lèvres, faisant goûter à Anais la saveur de son corps.

-Je t'aime, ne l'oublie jamais. Murmura Michael dans son oreille.

-Moi aussi, Michael, moi aussi je t'ai..- ah

Elle fut coupée par Michael qui insérait sa virilité en elle.
Les ongles se plantèrent presque dans la peau de Michael.
Elle perdait complètement la tête. Son amour et sa passion pour Michael la conduisaient à tromper Peter. Mais elle n'y pensait pas une seconde, trop occupée à satisfaire les pulsions que son corps lui infligeait depuis trop longtemps.
Michael était le seul qui pouvait lui faire l'amour comme ça.

-Je suis le seul qui peut te faire ça.. Lâcha-il, complètement désespéré entre deux gémissements.

Ce dernier accéléra la cadence. Avant de s'arrêter subitement.
Il se retira de la jeune femme avant de la porter, tout en l'embrassant pour la conduire dans sa chambre où ils avaient tout les deux lâché prise, abandonné le contrôle. Ils avaient besoin de se retrouver, de s'abandonner l'un à l'autre.

Il lui avait fait l'amour le tout reste de la nuit.

The Way You Make Me FeelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant