34.

88 3 6
                                        

Nous avons commencé à danser, quelques petites erreurs nous ont bien fait rire au début, mais on se débrouillait plutôt bien. nos visages ont été si proches plus d'une fois que nos lèvres se seraient presque effleurées.


Michael s'éloigna de moi pour imiter l'acteur juste avant le porté, le temps de le regarder faire son "solo" je m'ambiançais au son de la musique en riant.
Lorsque vint le porté j'attendais son signal. Lorsqu' il fut donné, j'accourais vers lui pour imiter la scène. On réussit le porté avec brio, enfin que le début. Sans le vouloir nous avons tous les deux basculé pour aller heurter le sol, aucun de nous ne s'était fait mal, heureusement.
Son rire puissant résonnait dans la pièce, ce qui camouflait le mien.

-Dis donc, tes fans te surnomment le dieu de la danse, mais ils n'ont pas tout vu ! Il va falloir travailler ton porté monsieur Jackson! Le taquinais-je en riant.

Plus vite que je ne l'avais prévu, il se redressa pour s'asseoir sur mon corps toujours allongé sur le sol.

-Qu'est ce que tu as dis ? Je te laisse une chance de te rattraper ! Bouda-il en croisant les bras, assis sur mes hanches.

-Pousses-toi, t'es lourd ! Riais-je en me débattant.

J'essayais de me dégager de son assise, mais je riais toujours autant, ce qui épuisait mes forces, bien évidement.

Il prit mes deux mains pour les plaquer au dessus de ma tête. Tout en se penchant vers mon oreille. Je commençais à avoir chaud, et mes mains devenaient moites. Je ne savais jamais comment gérer cette proximité qu'il pouvait y avoir entre nous.

Son visage était arrivé à mon oreille puis sa main longeait mon corps jusqu'à mes côtes qu'il pressa doucement et je l'entendis me chuchoter:

-On m'appelle le dieu des chatouilles aussi. À cet instant, je sentis un sourire de victoire étirer ses lèvres.

Je n'avais plus aucune chance de m'en sortir, il avait gagné.
Il commençait à me chatouiller savourant sa victoire.
Il avait encore usé de ses charmes pour que je baisse la garde, et ça marchait à chaque fois. Je commençais à rigoler si fort que j'avais peur de réveiller l'hôtel tout entier.

-Michael ! S'il te plaît, il faut qu'on finisse le film !

Mais il m'ignorait royalement continuant son manège.

-Ok, t'as gagné ! T'as gagné ! Je m'excuse !

-Et ben voilà, c'est tout ce que je voulais entendre ! Me répondit-il fier.

-Maintenant pousse toi ! Riais-je

-Mais je suis bien là moi ! En plus, le film est fini maintenant. Constata-il en me narguant.

-C'est de ta faute. L'accusais je.

Il gloussait tout en maintenant son regard dans le mien.

-C'est toi qui a commencé ! Ria-il.

-C'est ce que tu dis à chaque fois. Riais-je.

-Parce que c'est vrai. Gloussa-il.

Il lâcha l'emprise qu'il avait sur mes mains pour masser mes poignets probablement endorlis. Ça m'importait peu à ce moment là. Je préférais me concentrer sur Michael qui adoptait une entreprenance qu'il avait rarement eue.

- Je suis pardonné ?

-Alors là ! Il m'en faudra plus ! Le provoquais-je.

Je crois que je ne réfléchissais plus à ce que je disais.

-Qu'est ce que je peux faire alors ? Pouffa-il.

-Hum.. Je sais pas je vais réfléchir.. Dis-je en saisissant sa main pour me relever.

-Oh j'ai peut être une idée.

-Dis moi ? Le défiais je. Tu n'as pas intérêt de te louper. Sinon il faudra redoubler d'efforts pour te faire pardonner!

-On verra bien. Sourit-il en plantant ses yeux dans les miens.

Son regard avait changé.

-Dépêches toi de réfléchir ! Dis-je en riant, stressée malgré tout.

L'ambiance prenait carrément une autre tournure. C'était lui qui tenait les reines.

Il s'approcha de moi, je n'osais plus bouger, je n'arrivais plus à penser.
Il passa sa main sur ma joue pour la caresser à l'aide de son pouce tout en approchant son visage du mien.
Il colla son front contre le mien tout en mordillant sa lèvre.
Je fermais instinctivement les yeux.

Il posa finalement ses lèvres sur les miennes. C'était un baiser doux à la fois timide, il devait craindre ma réaction. Mais je l'attendais depuis tellement longtemps. J'en perdais totalement la tête. Inconsciemment mes mains pressaient son corps contre le mien.

C'était le moment.. enfin..

The Way You Make Me FeelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant