Je me réveille et me redresse d'un coup. En sueur. Mon cœur battait à tout rompre, la respiration haletante. J'essayais de regarder autour de moi, mais il faisait totalement noir. L'angoisse montait en moi, chaque ombre devenant une menace, chaque silence, un cri étouffé.
Je tâtais autour de moi, mes mains tremblantes cherchant désespérément une indication de mon environnement. J'étais dans un lit, les draps étaient humides de ma sueur. Mon esprit embrouillé peinait à comprendre ce qui se passait. Je continuais à chercher autour de moi jusqu'à poser la main sur la lampe de chevet.
Après quelques secondes d'hésitation, j'avais réussi à allumer la lumière qui m'éblouissait quelques instants avant que mes yeux s'adaptent à la luminosité. La pièce se révéla progressivement à moi, familière mais étrangement oppressante.
Je pris quelques respirations profondes, essayant de calmer le tumulte en moi. Les images de Michael, ensanglanté et convulsant, étaient encore vives dans mon esprit. Le bip incessant des machines résonnait dans ma tête, chaque note gravée dans ma mémoire.
J'étais toujours dans la chambre de Michael, à mon plus grand soulagement. Je passais mes mains sur mon visage, réalisant que c'était un horrible cauchemar, mais il paraissait tellement réel... Mon cœur battait à mille à l'heure, et j'avais du mal à m'en remettre. Je jetai un œil au réveil qui indiquait cinq heures du matin.
Pour me rafraîchir les idées, je descendis dans la cuisine pour me servir un verre d'eau. Le silence de la maison ajoutait à l'atmosphère oppressante. Je pris une gorgée, essayant de chasser les images terrifiantes de ma tête. La fraîcheur de l'eau apaisa légèrement ma gorge sèche et nouée par l'anxiété.
De retour dans la chambre, je décidai d'ouvrir la fenêtre pour prendre l'air. Une brise fraîche entra, apaisant ma peau enfiévrée. Je posai mes coudes sur le rebord et soufflai un grand coup, essayant de vider mon esprit. J'aurais tellement aimé que Michael soit là pour me rassurer. C'est le genre de cauchemar qui vous traumatise encore après avoir réalisé que ce n'était pas réel. Je voulais juste le serrer contre moi. Le tâter pour me faire à l'idée qu'il était là et en bonne santé.
La solitude de la chambre semblait amplifiée par l'absence de Michael. Je me sentais vulnérable, comme si la réalité et le rêve se mélangeaient encore dans mon esprit.
Je pris une profonde inspiration et tentai de me rappeler les moments heureux, ceux où Michael et moi riions ensemble, où il me tenait dans ses bras, sa chaleur et sa présence apaisant toutes mes peurs. Il m'avait toujours réconfortée, toujours su trouver les mots pour me faire sentir en sécurité.
Je fermai la fenêtre et me décidai à retourner me coucher. J'ouvris l'armoire pour attraper un tee-shirt de Michael, décidant que ce serait mon doudou pour cette nuit. L'odeur familière de son parfum imprégnait encore le tissu, apportant une vague de réconfort.
Je me glissai à nouveau sous la couette et serrai fort le tee-shirt contre moi. Petit à petit, la tension dans mes muscles se relâcha, et mon esprit trouva enfin un semblant de paix. La sensation du tissu contre ma peau et le parfum de Michael me rappelaient qu'il était toujours là, que le cauchemar n'était qu'une création de mon esprit perturbé.
Cette fois, en sentant le tee-shirt de Michael, je réussis à m'endormir paisiblement. Mon souffle se calma, et mes pensées tourmentées s'estompèrent. La nuit, bien que perturbée, laissa place à une matinée où l'espoir et l'amour seraient au rendez-vous.
Tous ces mois de préparatifs du mariage, le stress constant et la fatigue accumulée avaient eu raison de moi. La tension était montée progressivement, et ce cauchemar semblait être le point culminant de toutes ces émotions refoulées.

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The Way You Make Me Feel
FanficUne passion pour la danse qui changera une vie à tout jamais. Cette fic ne retracera pas la vie de Michael à la lettre (sauf événement chronologique de ses albums) Dans cette histoire il n'y aura que de l'amour, de la joie et de la bonne humeur (e...