Michael gara la voiture dans la rue où se trouvait mon appartement. Le silence entre nous était lourd de tristesse et d'incertitude. Nous savions que ce moment allait arriver, mais cela ne le rendait pas plus facile. Je sentais un sentiment de tristesse immense m'envahir alors que je contemplais la porte de mon immeuble.
Il éteignit le moteur et se tourna vers moi, ses yeux trahissant ses émotions.
-Nous y voilà, dit-il doucement, une note de regret dans sa voix.
Je pris une profonde inspiration et me tournai vers lui, essayant de sourire malgré la boule dans ma gorge.
-Oui, on y est.
Il ouvrit ses bras et je m'y blottis, savourant la chaleur et le réconfort de son étreinte. Nous restâmes ainsi, incapables de nous séparer, chacun absorbant la présence de l'autre.
-Tu vas me manquer, murmura-t-il contre mes cheveux, sa voix pleine de tristesse.
-Toi aussi, Michael, répondis-je, les larmes menaçant de couler. Mais ce n'est pas un adieu, juste un au revoir.
Après un long moment, nous nous séparâmes à contrecœur. Je descendis de la voiture, sentant chaque pas me rapprocher de la réalité de notre séparation. En montant les marches vers mon bâtiment, je me retournai une dernière fois pour le voir, debout à côté de la voiture, son regard plein de regret et de tendresse.
Je me forçai à sourire pour lui donner du courage, même si mon propre cœur était lourd.
-Prends soin de toi, dis-je doucement.
- Toi aussi, répondit-il, sa voix tremblante.
Avec un dernier regard, je pénétrai dans le bâtiment et fermai la porte derrière moi. Le silence de mon appartement contrastait brutalement avec la chaleur et l'amour que j'avais ressentis chez les Jackson. Je posai mes bagages à côté de la porte et m'appuyai contre le mur, sentant les larmes couler librement maintenant que j'étais seule.
Je savais que notre amour était fort et que nous trouverions un moyen d'être ensemble. Mais pour l'instant, le vide laissé par son absence était écrasant.
Je montais les escaliers avec nonchalance, ne voulant pas retomber dans la solitude.
En ouvrant la porte, mon cœur s'arrêta net quand je fis irruption dans le salon. Peter était là, assis sur le canapé.
- Peter, qu'est-ce que tu fais ici ? demandai-je en essayant de garder ma voix calme.
-Je venais simplement te ramener tes clés, dit-il d'un ton faussement désinvolte, mais je pouvais sentir la tension sous-jacente.
Il se leva, s'approchant de moi avec une expression mêlée de colère et de tristesse.
-Tu n'étais pas chez toi depuis une semaine. T'étais chez lui, c'est ça ?
Je ne répondis pas immédiatement, tentant de contenir la montée de panique en moi.
-Ça ne te regarde pas, Peter.
Ses yeux se rétrécirent, une lueur de jalousie flambant dans ses pupilles.
-Je veux juste m'assurer que tu ne fais pas une erreur. Tu sais que je tiens à toi.
-Peter, c'est terminé entre nous, répondis-je fermement. Tu dois respecter ça et me laisser tranquille.
Il serra les poings, son visage se tordant de frustration.
-Très bien, dit-il finalement, la colère cédant la place à la résignation.
- Écoute, je sais qu'on peut être heureux ensemble, supplia-t-il, sa voix trahissant un désespoir que je ne lui connaissais pas.

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The Way You Make Me Feel
FanfictionUne passion pour la danse qui changera une vie à tout jamais. Cette fic ne retracera pas la vie de Michael à la lettre (sauf événement chronologique de ses albums) Dans cette histoire il n'y aura que de l'amour, de la joie et de la bonne humeur (e...