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Lyes : je sais pourquoi maman et baba te répondent pas.

Moi : beh, qu'est-ce que t'attends pour me le dire tu réfléchis avec quoi ?

Lyes : c'est moi qu'ils leurs ai dit de ne pas te répondre. Ou plutôt , je l'ai dit à mama parce que baba s'en fou de toi.

Quand il m'a dit ça j'ai bloqué, ce sont ses paroles qui m'ont blessé. Il demande à ma mère de ne pas me répondre ? Et le « baba, il s'en fou de toi » m'a brisé.

Je comprends toujours pas pourquoi il ne m'aime pas. Pourtant, je l'aime enfin, c'est mon père quoi.

Mais à ce que je vois ce n'est pas son cas.

Lyes, il le traite comme son chouchou et moi à côté, je suis une merde. Une grosse merde.

Je suis parti mettre mes chaussures sans même répondre ni regarder Lyes et je suis sorti.

Je suis allé voir Ilyes.

J'ai besoin de lui, à chaque fois il était là pour moi, je peux toujours compter sur lui. Fin, c'est ce que je pensais...

J'arrive à la porte et j'rentre.

Je vais dans sa chambre et je le vois allongé , regardant le plafond.

Moi : Ilyès ? Tu vas bien ?

Ilyès : mmh

Moi : T'es sûr que tu vas bien ? T'as l'air déprimé, qu'est-ce qu'il y a ?

Ilyès : il est venu, hein?

Moi: qui ?

Ilyès : il te l'a dit ? Maintenant tu me détestes, hein ?

Moi : hein mais qu'est-ce que tu dis ?

Ilyès : J'aurais pas dû penser ça parce que je t'aime vraiment.

Moi : mais tu vas me dire de quoi tu parles à la fin ?!

Ilyès : Je voulais t'avoir dans mon lit comme les autres Sayna, c'est pour ça que j'ai dit à ton frère que je t'aimais. Mais je réalise que je t'aime vraiment.

Moi : mais t'es sérieux ?

Ilyès : t'étais un plan cul, je voulais juste te bz.

Moi : Je suis venu pour être en ta présence pour que tu puisses être là pour moi comme tu le fais toujours mais en fait non t'es comme Lyes ? Pourquoi tu me fais ça, hein ? Qu'est ce que je t'ai fait? MERDE A LA FIN , J'EN AI MARRE, J'PEUX PAS AVOIR UNE PUTAIN DE VIE NORMALE, NON, IL A FALLÛT QUE VOUS GÂCHEZ TOUT, TOI, LYES, ZELYA, ET MÊME MON PÈRE !

Je frappe sur la chaise de bureau et dis :

Moi : t'étais comme mon frère et j'avais raison, tu lui ressembles, t'es comme lui.

Je sors de la pièce et vois Lyes.

Il a tout entendu.

Il avait l'air énervé, ce qui me semble super bizarre.

Lyes :tu restes là et toi, Ilyès, tu joues a quoi gros fils de pute que t'es.

Les illusions rendent aveugles.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant