AITHIOPIA [T6]

77. LEAN

Alors que j'attendais devant l'autel, au cœur du Dahomey, mon cœur battait à tout rompre, empli d'une excitation et d'une joie presque palpables. 

L'autel, un mélange sublime de symboles ancestraux et de technologies avancées, scintillait sous le ciel africain étoilé. Les étoiles, telles des spectatrices célestes, semblaient se rassembler pour assister à notre union. 

Chaque minute qui passait me semblait une éternité, jusqu'à ce que je visse enfin Abbi, ma moitié, s'avancer dans l'allée. Son sourire, éclatant comme le soleil traversant les feuillages denses, illuminait toute la pièce. Mon cœur se gonflait d'amour pour elle, un amour si profond qu'il semblait transcender le temps et l'espace.

- Abbi, t'es éblouissante, lui chuchotai-je, ma voix tremblante d'émotion. Je suis tellement heureux qu'on soit ici, prêts à se lancer dans cette aventure ensemble.

- Moi aussi, Lean. T'es superbe, répondit-elle avec un sourire qui faisait fondre mon cœur. 

Sa présence, si rayonnante et pleine de vie, me remplissait d'un sentiment de plénitude et de gratitude.

- T'es la personne la plus incroyable que j'ai jamais rencontrée. Mon amour pour toi grandit de jour en jour, et je suis tellement fier de devenir ton mari, lui dis-je, les yeux brillants d'émotion. 

- Et moi, je suis fière de devenir ta femme, Lean. Notre amour est tellement fort, j'ai hâte de passer ma vie à tes côtés, dit-elle, sa voix tremblante d'émotion. 

Ses paroles résonnaient en moi, renforçant le lien indéfectible qui nous unissait. La chorale gospel, composée de voix célestes amplifiées par des harmonies magiques, commença à chanter.

Leurs voix puissantes et passionnées faisaient vibrer l'air, créant une atmosphère presque tangible de célébration et de spiritualité.

Chaque note chantée semblait s'élever vers les cieux, portant avec elle nos vœux et nos espoirs. Tout le monde se joignit à eux, et on chanta ensemble, célébrant notre amour et la grâce divine dans un élan de joie collective.

- Mes amis, nous sommes réunis aujourd'hui pour fêter l'union sacrée de la princesse Abbigaëlle et du prince Aleandro, annonça tante Pétunia avec un grand sourire. 

Sa voix, empreinte de sagesse et d'amour, enveloppait l'assemblée d'une aura de solennité et de joie.

- Abbigaëlle, acceptes-tu Aleandro comme ton mari, pour l'aimer et le soutenir tous les jours de ta vie ? demanda-t-elle, son regard bienveillant se posant sur Abbi.

- Oui, je le veux de tout mon cœur, répondit Abbi, les yeux pétillants d'amour et de détermination. Je promets d'être à ses côtés, de l'aimer sans condition et de le soutenir dans tous les moments à venir.

- Et toi, Aleandro, acceptes-tu Abbigaëlle comme ta femme, pour l'aimer et la soutenir tous les jours de ta vie ? demanda-t-elle en se tournant vers moi.

- Oui, de tout mon cœur, répondis-je, ma voix portée par un élan d'enthousiasme et d'engagement. Je jure de l'aimer passionnément, de la respecter et d'être son roc dans les moments difficiles.

- Que votre amour soit le reflet de l'amour inconditionnel de Dieu, et que votre mariage soit béni, conclut tante Pétunia, ses yeux brillant de joie et de fierté.

L'échange de nos vœux fut un moment d'une intensité émotionnelle indescriptible. Chaque mot que nous prononçâmes était imprégné de la vérité de notre amour, de nos espoirs et de nos rêves pour l'avenir. 

Nos promesses, scellées devant nos familles, nos amis et les divinités, étaient gravées dans nos âmes, liant nos destins ensemble d'une manière sacrée et éternelle.