Chapitre 6

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La... La quoi ?...

– Q-qu'est-ce que... qu'est-ce que vous avez dit ?... Demandai-je pas trop sur de moi.

– Je ne le répèterai pas, tu m'as très bien conpris Carina.

Les larmes me montèrent très rapidement sans que je ne puisse le controler. Une, puis deux glissèrent le long de mes joues. C'était un vrai cauchemar, je n'arrivais pas à y croire. C'était irréaliste pour moi.

Je mis ma main sur mon coeur puis baissa la tête. J'étais déboussolée... Donc ma vie allait se résumer à vivre avec... ces monstres? Je préfère encore mourir que de me marier avec Felix Navaro.

– Cherchez quelqu'un d'autre !... Vous savez... Je suis miséable et très pauvre !... I-il... Il y a pleins de femmes riches qui pourront plaire à.. à votre fils...

– Les femmes riches ne pensent qu'a l'argent. M'expliqua t-il. De nos jours, ce genre de femme est narcissique et se croit au dessus de tout le monde. Elles sont aussi prétencieuse et se la raconte trop.

Il n'a pas tord. Elles se croivent toujours au dessus des autres. L'argent fait leur bonheur, elles ne pensent qu'a ça et à s'acheter des marques de luxe.

– Mais ceux qui ont peu d'argent sont souvent les plus attentionnés et généreux. Ils sont solidaires et je sais que toi, si tu vois par exemple un sans abris dans la rue, même si tu as peu d'argent sur toi tu n'hésiteras pas une seule seconde à le lui donner, je me trompe ?

Je secouai la tête des deux cotés en guise de réponse. Evidement que je lui donnerai. J'aimais aider les autres, même si je n'avais pas beaucoup d'argent. Si je pouvais faire le geste, alors je le ferai.

– Laissez moi partir... je vous en supplie...

– Dit moi, tu as peur de mon fils ?

Comment est-ce qu'il pouvait me poser la question ? Qui n'avait pas peur de lui ? Alejandro Navaro était peut être chef du cartel, mais on ne le voyait que très rarement. C'était toujours les frères Navaro que nous voyions le plus. Ils faisaient des ravages, je ne pouvais pas trouver pire comme mari.

Et vu comment il avait esquivé ma question, je savais que mon espoir d'être heureuse et d'avoir une belle vie tombait à l'eau.

Tout ça à cause de ma tante et sa soif de l'argent.

Le 4x4 ralentit progressivement jusqu'a s'arrêter. Les 3 hommes descendèrent de la voiture. Celui qui avait faillit me tirer me fit signe de sortir, ce que je fis rapidement.

– Bienvenue dans ton nouveau chez toi, Carina Eràs. Prononça le chef de cartel.

Je levai lentement ma tête et écarquillai les yeux. J'avais complètement arrêter de respirer à cause de cette immense villa qui se présentait devant moi. Pour moi ce n'était possible que dans mes rêves. J'en avais vu beaucoup des villas par photo, mais celle là était stupéfiante.

Elle était moderne, les couleurs dominantes étaient le gris et le blanc. Il y avait moins de vitres par rapport à ce qu'on pouvait voir sur les villas modernes de maintenant. La forme était assez originale. Je pu appercevoir qu'il y avait deux étages. Je n'allais pas mentir, je n'avais jamais rien vu d'aussi magnifique.

La cour où je me trouvais était immense, on était rentrés par un grand portail automatique noir que je n'avais pas vu tout à l'heure. Je pu constater un jardin à l'arrière de cette maison. Le gazon était parfaitement tondu et très propre, tout l'était.

Mais je ne mis pas très longtemps à remarquer qu'un bon nombre d'hommes se trouvait à l'interieur de la maison grâce aux vitres. C'était sûrement leurs hommes. Il y en avait aussi à l'exterieur.

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant