Chapitre 45

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Pov Rosalia

Flashback

Une heure avant :


Cette fois c'était de trop. Donc maintenant il m'enlevait mon arme juste pour pas que je sorte ? Il croyait que j'étais une putain de gamine ou quoi ?

Je marchai d'un pas déterminé en direction de la salle de "réunion" là où il discutait affaire avec ses collaborateurs.

Une fois devant, je ne pris même pas la peine de toquer puis l'ouvrit.

Roy ainsi que ses deux collaborateurs se retournèrent.

- Ernesto, Omar, vous pouvez partir deux secondes ?

Les deux hochèrent la tête avant de se lever et de quitter la pièce. Je refermai la porte derrière eux avant de poser mes mains sur la grande table.

- C'est quoi ton problème ? Lui demandai-je.

- Quoi ?

- Mon arme elle est où ?

Aucune once de surprise sue son visage, il savait très bien de quoi je parlais.

- C'est moi qui l'ai.

- Et pourquoi est-ce que tu l'as ?

- Parce que je sais que sans, tu ne sortiras pas.

Effectivement, je ne sortais jamais sans elle. Le danger était partout. Même si je pouvais me défendre à mains nues je préférais quand même l'avoir.

- Tu sais quoi Roy ? Tu ne penses vraiment qu'à ta gueule.

- Si j'avais penser qu'à ma gueule je ne t'aurai jamais sauvée.

Je contournai la grande table pour arriver face à lui. Je pouvais voir que mon arme était dans sa poche. Il avait vu que je l'avais repéré alors je tendis mon bras pour la récupérer mais Roy me retint le poignet.

- Lâche moi.

- Hors de question.

Sa poigne était terriblement forte et je n'arrivais pas à m'en détacher.

- T'es vraiment un fils de pute.

- Fait attention à ce que tu dis.

Il se leva de sa chaise, j'avais dû lever légèrement ma tête pour le regarder dans les yeux.

Je levai ma jambe pour lui donner un coup avec mes talons sur son genou. Celui ci me lâcha puis recula légèrement. Il grimaça de douleur ce qui me provoqua un léger sourire.

Je ravalai la distance qui nous séparait pour venir le plaquer contre le mur.

- Ne me touche plus jamais Roy.

- À voir.

- Je ne rigole absolument pas, ose me retoucher et ça ira mal pour toi.

- Je ne regrette absolument pas de t'avoir durement entraînée pendant ces 11 ans. Tu es fascinante Rosalia.

Je reculai d'un pas pour laisser une certaine distance entre nous puis croisa mes bras contre ma poitrine.

- Je pourrai même te mettre à terre si je le voudrai.

- Je sais, tu pourrai mettre à terre n'importe qui et tu progresses de plus en plus.

Il me regardait fièrement avant de lui même me donner mon arme.

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant