CARTILAN

Chapitre 42

Je finissai de lisser ma dernière mêche puis eteignis le fer. Je le posai sur le côté pour pouvoir arranger mes cheveux.

J'avais mis une robe moulante bleu nuit et satin qui m'arrivait en haut des genoux. Elle avait une légère fentes et un décolleté en V.

Mon décolleté préféré .

Je chaussai mes talons noirs que j'avais préalablement préparer puis sortit de ma chambre. Je ne devais faire aucun bruit, Felix devait être dans sa chambre.

Je décidai alors d'enlever mes escarpins. C'était plus intelligent.

Je descendis les escaliers pendant que Damian me fixait.

Ça ne changeait pas de d'habitude

– Le potentiel de fou, j'vais commencer à être jaloux de mon frère.

– Je peux être très belle quand je le veux.

– T'es belle tout le temps et très sexy.

– Tu me dragues ?

– Jamais... mais en tout cas sache que si tu n'avais pas été ma demi sœur, je t'aurai fait pleins de choses...

Je grimaçai en imaginant sans le faire exprès une scène de lui et moi. Je chassai tout de suite cette image.

– Damian tu me dégoûtés vraiment.

– C'est la vérité, on est pas frère et sœur de sang après tout...

– Ose me toucher tu vas voir.

– Ne me tente pas Carina...

Je savais qu'il adorait l'interdit mais ce n'était pas pour autant qu'il allait faire des choses avec la femme de son frère.

– Au contraire je veux pas que tu le fasses !

– Tanpis. Aller allons‐y, t'es lente.

– C'est toi qui me drague, j'hallucine...

Il me prit la main puis nous avançions jusqu'à l'entrée.

Je posai mes escarpins puis les chaussai encore une fois à mes pieds.

– Tu comptes baiser ?

– Ça te regarde ?

– Ouais.

– Non.

Je m'avançai et le tirait en même temps, parce qu'il nous ralentissait.

Il deverouilla sa voiture. J'ouvris la portière et entra dans la voiture. Il fit de même.

– On peut aller là où je travaillais avant ?

– Pourquoi ? Tu veux baiser ton patron ?

– Damian !- Quoi que...

La main sur le volant, il tourna sa tête dans ma direction avec un sourire malicieux collé aux lèvres. Qu'est-ce qu'il allait me dire encore ?

– Si tu arrives à coucher avec ton ancien patron. On va où tu veux le mois prochain.

Plutôt intéressant !

– Vraiment ?! Où je veux ?!

– Ouais.

– Je veux aller... en Egypte !

– Si tu veux. Bonne chance.

Vu qu'ils étaient riches, on pouvait aller ou nous voulions sans nous soucier des prix des billets et tout ça. C'était tellement pratique.

– J'y arriverai.

– On verra.

Il avait pourtant l'air de ne pas me croire. Je lui prouverai que je n'étais pas celle qu'il pensait.