Chapitre 57

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Pov Carina

Roy venait de revenir. J'avais gouté à cette salade de fruit et c'était délicieux, il y avait tout ce que j'aimais la dedans !

Il prit la tablette que ce Cortez avait ramener pendant l'absence de Roy.

Il mit en speed les images qui ne nous servait à rien mais s'arrêta quand il le vit.

– C'est lui. Dit-il.

Ce qui me frappait c'était ses cheveux courts. Il avait toujours aimé les cheveux longs pourtant il les a coupés. Mais ça lui allait bien aussi...

Sur la vidéo nous vîmes qu'il traversait seulement un couloir pour se rendre à la réception. Il discutait avec la dame pendant quelques secondes avant qu'elle pointe un homme du doigt qui se dirigeait vers lui.

– Tu le reconnais ? Me demanda Roy.

– Non, je n'ai jamais vu cet homme.

Nous regardions la fin de la vidéo mais rien de spécial ne se passait. Même les autres jours.

Merde, je pensais que les vidéos de la caméra allait nous mener jusqu'à une autre piste...

Mais c'était déjà mieux que rien. Il fallait vraiment que j'arrête de me plaindre.

– Même si tu ne connais pas cet homme, je peux savoir qui c'est.

Il zooma sur l'image puis fit tout un truc pour rendre l'image plus net, ensuite une image autre s'afficha avec ses infos personnels.

Je n'avais rien compris à toutes ses manipulations.

– Hugo Abana, 32 ans, mexicain. Il vit à Tampico et il est chef d'entreprise... Lit Roy.

Ce qui était sur c'était que je ne connaissais pas cet homme. Il n'était pas un ami d'enfance d'Isandro parce que je les connaissais tous.

– Ça ne nous avance pas...

– Ça dit qu'il vit pas très loin d'ici... c'est à 30 minutes.

– Tu penses qu'il pourra nous en dire plus sur mon frère ?

Il pourrait nous être utile. Si cet homme était toujours en contact avec mon frère nous allions pouvoir le trouver tellement facilement...

– Peut être, tu veux qu'on y aille ?

– Ça ne te dérange pas ?

– Absolument pas.

– Allons y alors.

Roy se leva et je suivis le mouvement. J'étais impatiente d'aller le voir. Il savait peut être où était mon frère !

J'avais un large sourire collé aux lèvres, j'avais hâte de savoir ce qu'il allait nous dire.

Nous sortîmes de la pièce. Je suivais Roy de près. Avec cette grande maison je pouvais le perdre.

Il se dirigea dans le jardin.

Où est-ce qu'il va ?

Je vis rapidement Rosalia, qui était effectivement dans le jaccuzi. Elle avait la tête en arrière, un masque vert et des concombres sur les yeux.

Ah oui, quand même.

– Rosa ?

Rosalia se retourna en retirant ses concombres des yeux.

– Oui ?

– On part voir quelqu'un on est de retour vers 18 heures j'pense.

– D'accord !

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