Chapitre 8

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Je venais tout juste de recevoir le message de Marta, elle était en bas. Il n'y avait pas de retour en arrière maintenant.

Je m'avançai jusqu'à la porte et l'ouvrit. Je vis en face de moi deux hommes qui avaient les yeux rivés sur celle ci.

– Qu'est-ce que tu veux? Demanda l'un des hommes.

– J'ai faim.. Je n'ai pas mangé de la journée.

– C'est pas notre problème.

– Mais...

Il me fusilla du regard donc j'ai préféré ne pas insister. Vu la grosse arme qu'ils avaient sur eux il fallait que je me la ferme.

Refléchi Carina.. Le temps nous ai compter.

Soudainement, une idée me vint.

– J'ai mes règles...

– Tu te fou de ma gueule?

Est-ce que ça se voyait que je tremblais de partout ? J'espère pas. J'étais vraiment nerveuse.

– Pas du tout... Mais je sais comment arrêter ça... Commençai-je. Il me faut juste une préparation qui stoppe le sang qui coule de mon-

– C'est bon c'est bon ! N'en dis pas plus.

Je souriais interieusement. Je savais que ça allait les dégoûtés. Ça prouvait quel genre d'hommes ils étaient.

– Je peux y aller ?

– Vas-y vas-y...

– Bah, tu n'y vas pas avec elle ? Demanda l'autre homme.

Non putain ! Ferme ta gueule ! Merde, il ne fallait surtout pas qu'il m'accompagne.

– J'suis fatigué et puis, c'est surveillé dehors.

Je ne perdis pas de temps pour m'éloigner d'eux. Putain de merde qu'est-ce que j'étais en train de faire serieusement ? J'avais clairement pas conscience des risques que je craignais si je me faisais attraper.

Je m'apprêtai à descendre les escaliers mais vit Damian Navaro s'avancer vers l'exterieur.

Marta, tu es géniale.

Pov Damian

Je me demandais vraiment ce qu'elle me voulait pour m'appeler à une heure aussi tardive. Heureusement qu'elle était sexy sinon je l'aurai déjà envoyer se faire foutre.

Ça devait faire au moins 2 mois que nous ne nous étions pas vu. Je me demandais vraiment ce qu'elle avait à me dire.

Ça devrait être interdit par la loi de me déranger comme ça. Un truc du genre '' loi numéro 234.56, interdiction de déranger le grand Damian Navaro sous peine d'obeïssance à vie.

Ouais c'est cool ça.

Je glissai la grande porte coulissante du salon pour accéder à l'extérieur. Tous nos hommes se redressèrent en me voyant. J'hochai simpletement la tête comme signe de salut puis traçai ma route. C'était fou le respect qu'ils avaient envers moi mais bon, ce n'était pas comme si ils avaient la choix. Sinon ils ne savaient vraiment pas à quoi ils s'attendent.

Je continuai de marcher jusqu'à voir Marta au loin. J'avais ordonner à nos hommes de lui ouvrir donc elle était déjà dans le jardin.

Même dans le noir de la nuit, j'arrivais à appercevoir les fleurs blanches qui faisaient la décoration de notre jardin. Elles étaient vraiment belles.

J'affichai un léger sourire en pensant à ses fleurs puis le fit disparaitre quand je me rapprochai de Marta.

Elle leva la tête quand elle me vit puis me souria. Le même sourire que quand elle était entre mes jambes.

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant