Chapitre 46

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Pov Carina

Cela faisait 1 heure que les garçons étaient partis. Le courant entre moi et Rosalia était particulièrement bien passé, nous nous parlions comme si nous nous connaissions depuis plusieurs mois. Nous avons quittés le salon pour pouvoir prendre l'air dans le jardin. Elle m'avait raconté qu'elle aimait beaucoup les fleurs, notamment les platycodons. Quand elle m'avait montré les fleurs en questions sur son téléphone, je me rendis compte qu'elles étaient les mêmes que celles plantées dans le jardin.

Les garçons avaient uniquement voulu faire planter la fleur préféré de leur mère ? C'était trop mignon.

Elle m'expliquait pleins de choses en rapport avec les fleurs, elle devait vraiment être passionné pour en savoir autant.

Elle cueilla une de ses fleurs blanches puis me la glissa dans mes cheveux.

- Magnifique !

Je faisais tous pour essayer de ne pas rougir.

- Merci !

Elle s'apprêta à continuer son monologue mais je la stoppai :

- Rosalia, votre téléphone vibre.

Elle tourna sa tête vers celui ci, qui était posé entre nous sur l'herbe. Ses sourcils se fronçèrent légèrement. Elle se leva puis s'écarta un peu pour prendre l'appel.

- Allo ?

- Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler quand je suis ici.

- Comment ça, ça t'est égal ? Je n'ai absolument pas envie de me disputer avec toi et encore moins quand il y a ma belle fille à côté de moi.

Belle fille... c'était vrai, j'étais sa belle fille.

- Jusqu'à demain soir ? Je vais devoir dormir chez mes fils ?

- Attend, tu comptes y aller seul ?

- Oui je sais mais tout de même, on collabore j'te rapelle, je peux t'être d'une grande aide.

- Trop dangereux pour moi tu rigoles ?

- Bon, d'accord mais fait attention à toi, ta blessure au bras s'est pas totalement cicatrisée.

- Ah euh non ils sont pas là.

- Mais de quoi j'me mêle ?

- Dés que tu rentres tu m'appeles.

- Oui, à demain.

Elle retira son téléphone de son oreille puis raccrocha. Elle ferma les yeux avant de soupirer, elle semblait inquiète. Et puis comment ça collaborer ? Et puis qu'est-ce qui était dangereux pour elle ?

Et si... non, elle ? Quand même pas...

Carina occupe toi de tes affaires.

Je la vis revenir à mes côtés puis de s'assoir.

- Désolé j'ai pas été trop longue ?

- Non pas du tout !

Elle me souria avant de continuer son monologue. Je l'écoutais attentivement jusqu'à ce que quelque chose retint mon attention.

Elle avait une cicatrice sur la cuisse. Vu l'aspect de celle ci c'était sans doute une lame qui avait tranché sa peau. Elle n'était pas récente elle parraissait même lointaine. Peut être Alejandro... Il était si taré au moins de la frapper avec une lame ?

- C'est Alejandro. Prononça t-elle.

Je levai sa tête dans sa direction et me rendit compte qu'elle avait remarquer que je m'attardais beaucoup trop sur sa cicatrice.

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant