CARTILAN

Chapitre 80

Pov Felix

3 mois, c'est le temps qui était passé depuis qu'Alejandro avait refait son apparition de notre vie. 3 mois qu'il cherchait à se faire pardonnée auprès de ma mère en faisant tout ce qu'elle désirait. Je devrai être content qu'il veuille faire ses preuves et qu'il veuille le meilleur pour ma mère.

Mais après tout ce qu'il avait fait, j'avais du mal de me dire que ma mère allait sûrement le pardonné et qu'ils allaient se remettre ensemble.

Je savais qu'il a changé, je savais qu'il était même prêt à mourir de la pire des façons pour elle. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir.

– Maintenant là ? Demanda Rafael.

– Oui ! On est tous réunis, ça sera trop bien !

Je sortis de mes pensées, comprenant pas ce qu'il se passait.

– Qu'est-ce qu'il y a Carina ? Demandai-je.

– J'étais en train de leur proposer d'aller à la plage, vu qu'on était tous ensemble ça serai cool non ?

– Je suis d'accord avec Carina ! S'exclama Damian.

C'était une sortie inutile mais si ça pouvait leur faire plaisir.

– Ça fait longtemps que j'y ai pas été ! Oui allons y, ça nous changera les idées ! Prononça ma mère.

– Moi aussi j'veux bien, tu viendras avec nous Katérina ?

– Euh je... Si ça ne leur dérange pas je veux bien.

Damian mit son bras autour de sa nuque.

– Ça ne nous dérange pas ! Tu fais déjà partie de la famille de toute façon.

– Merci Damian.

– Tout le plaisir est pour moi.

Pov Carina

Une sortie à la plage, en famille. C'étaitt parfait ! Ça allait nous rapprocher encore plus et puis il faisait super beau aujourd'hui.

J'avais toujours de bonnes idées.

Je tournai la tête dans la direction de mon frère. Ça me faisait toujours bizarre de me dire qu'il était là, devant moi. Mais il avait tellement changé, je ne l'avais pas reconnu.

– Tu viendras avec nous Isandro ?

– Évidement.

Je souriai avant de le serrer dans mes bras. Il m'avait tellement manqué, je ne voulais être qu'avec lui.

Il entoura ses bras à son tour puis posa ses lèvres sur mon front. Ce doux geste fit palpiter mon cœur.

Comme quand j'étais petite.

– Je t'aime.

– Moi aussi Carina.

– Tu as tellement changé, comment ça se fait ?

C'était quand même dingue. J'aurai dû me douter de quelque chose surtout avec les abricots...

Il n'y avait que lui qui savait que j'aimais pas les abricots.

– Je ne sais pas, j'ai juste changé. Toi par contre tu as toujours ta tête de quand tu étais petite.

– Oui... cette époque me manque un peu. On s'amusait bien avec maman quand même...

– C'est vrai, mais il faut aller de l'avant maintenant.

Et dire qu'elle avait fait toutes ces choses... J'y croyais pas.