CARTILAN

Chapitre 21

Pov Carina

Il venait à l'instant de revenir dans la chambre. Il ne m'avait même pas adresser un seul regard.

Il ne me fera plus de mal, alors je n'avais plus rien à craindre.

- F-Felix ?

- Quoi ?

Il avait l'air vraiment irrité, il s'en foutra peut être si je lui dis ? Sachant qu'en plus c'est moi qui lui avait dit de le faire, ou plutôt je l'ai provoqué pour qu'il me fasse ça. Mais de toute façon, il le remarquera.

- J'ai une marque... sur mon cou...

Il tourna sa tête dans ma direction puis posa son regard sur celui ci.

- Fait voir, lève.

Je m'executai quand il s'avança et levai mon cou.

- Putain tu me fais chier Carina !

Il était sous tension, il s'approcha de moi pour regarder la marque de plus près.

- Comment on va faire maintenant hein ?! Putain mais t'es conne toi aussi ! Qu'est-ce que je vais leur dire moi quand ils la verront ? Que je bats ma femme ?! Et ils vont penser quoi de moi après ?!

- Je suis désolée... du fond de teint suffira... je pense...

- On ira en prendre tout à l'heure mais putain Carina évite de me provoquer sinon ça pourrait aller très loin. Me préviens t-il

Je voulais simplement mourir. Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'arrête tout seul...

'' Je pense sur tu ne pourrais même pas supporter la colère de Felix ''

C'est ce que m'avait dit Alejandro quand je venais d'arriver chez les Navaro. Je ne comptais plus le mettre en rogne.

Je sortis de mes pensées en m'appercevant qu'il fixait un point dans le vide.

- Euh... Felix ?

Pov Felix

Flashback

J'ouvris lentement les yeux en entendant des pas venir vers la chambre où on dormait moi, Rafael et Damian. On avait une chambre pour nous trois car on était inséparable.

La porte s'ouvrit, ma mère entra, elle semblait stressée. Elle alluma la petite lampe puis reveilla mes autres frères.

- Mes chéris ? Reveillez vous vite, on s'en va.

- Maman je suis fatigué... Marmonna Damian en se retournant.

- On va aller chez Tante Sofia. Préparez vite des affaires.

Chez tía Sofia ? Mais pourquoi en pleine nuit ? Même avec le peu de lumière créé par la lampe, je pouvais apperçevoir quelque chose sur son cou.

- Maman, c'est quoi que tu as sur ton cou ? Remarquais-je

Elle remit correctement son foulard qu'elle avait mit autour de celui ci, sans doute pour cacher la marque.

- C'est rien mon ange, aller vite vite. Si vous êtes rapides je vous acheterai un cadeau chacun.

Mes deux frères se levèrent rapidement de leur lit pour préparer leurs affaires.

Elle n'arrêtait pas de lançer des oeillades à la porte. Ça m'intriguait, on dirai qu'elle avait peur...

- Il est où papa ? Demandai-je