CARTILAN

Chapitre 16

Je me sentais impuissante face à lui. J'avais l'impression que tout mon courage partait en poussière à chaque fois qu'il me parlait.

– Cette nuit de noce, on va la passer que tu sois d'accord ou non.

Il s'éloigna de moi sans me lacher du regard.

Il... Il allait me violée ?... Ils étaient si inhumain au point de violer des femmes ?...

Je m'étais soudainement sentis mise à nue. C'était un enfer, je n'allais jamais surporter tout ça. Je ne refléchi pas puis me laissa tomber sur mes genoux. Je lia les mains puis leva la tête pour regarder le chef de cartel.

J'étais pathétique de toute façon... Mais je ne me laisserai pas violée...

– Je vous en supplie... J-je ne veux pas coucher avec lui... Je ne me sens pas encore prête... Si je me prostitue c'était... c'était uniquement pour de l'argent... Je n'avais jamais voulu vendre mon corps et jamais je l'aurai fais... Je n'étais pas prête à faire ce genre de chose. S'il vous plait... Ayez au moins pitié...

Il regarda Felix, puis remis son regard sur moi.

– Lève toi.

Je m'exécutai.

– Je suis d'accord, mais vous allez quand même passer cette nuit de noce.

– Oh mon dieu... Merci... Merci beaucoup...

– Hm, bon, le mariage c'est demain, tout le monde est déjà au courant.

– Il y aura tiá Maria ?!

– Oui Damian...

– Ma tante préféré...

– Ça veut dire qu'il y aura aussi tìo Arman... Soupire Felix.

– Oh non pas lui, serieux il ne vous fait pas peur vous?

– Il ne fait peur qu'a toi Dam. Rétorqua son frère.

– De toute façon il y a que moi qu'il traumatisais quand on était petits ! Maintenant que je fais partis de ce cartel il va moins faire le malin.

– Damian tu me fatigues, tu sais très bien que tu ne peux pas toucher aux membres de notre famille gros con. Souffla son père.

– C'est qui qui a inventer cette règle encore ?

– Personne, mais ici la familia c'est ce qu'il y a de plus important. Même entre vous Felix, Damian et Rafael, vous devez rester souder quoi qu'il arrive.

-– Evidement, ils m'aiment trop pour faire ça.

– Ne prends pas tes rêves pour la réalité, rapelle toi qu'a ta naissance j'ai essayé de te tuer et ce n'était pas pour rien. Répondit Felix.

– Non mais toi tu tues tout ce que tu touches de toute façon.

– Ta gueule.

Je decidai de ne pas passer une seconde de plus en compagnie de ses gens et me rendit à l'étage toujours choquée par les paroles de Felix.

Si je n'aurai pas eu l'autorisation de son père, il m'aurai violée...

Rien que d'avoir cette idée en tête, je ne me sentais pas bien.

Je me rendis jusqu'à ma chambre puis m'arretai devant ceux qui la surveillaient.

– Excusez moi... Je pourrais avoir du scotch ?

– Pour ?

– A-Accrocher un dessin dans la chambre...

L'un deux soupira puis s'en alla. Je voulais trouver Rafael, j'en avais marre de rester seule dans cette putain de maison et de me faire humilier par tout le monde...