Chapitre 60

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Pov Carina

- Tu n'as jamais eu de petite amie ?!

- Que dans ma jeunesse, deux fois durant mon adolescence.

Ça avait le don de me surprendre. J'aurais pu parier qu'il en avait une ! Il méritait en tout cas.

- Woah ! Pourtant t'es super beau j'suis sur que beaucoup de femmes te veulent.

- C'est vrai, mais moi je n'en veux pas. Et toi ? Tu as eu des petits copains avant Felix ?

Les mauvais souvenirs me revenaient, rien qu'à l'idée d'y penser ça me faisait mal au cœur.

- un seul, mais ça s'est mal fini.

- Quoi ? Pourquoi ?

- Il me voulait que pour mon corps c'est tout. Lui expliquai-je.

Je m'en voulais d'avoir été si naïve à ce moment là. Il était mon premier et c'était tellement nouveau pour moi que j'avais été aveugle.

J'entrelaçai mes doigts, posés sur mes cuisses.

- De quoi ? Qu'est-ce que ta dit ?

- Il sortait avec moi juste parce que selon lui j'étais... bonne... Mais bon.

Je grimaçai en y repensant. La colère me faisait enlever la peau autour de mes ongles.

- Et, il s'appelait comment ?

- Euh Lorencio.

- Nom de famille ?

- Gomez, Lorencio Gomez.

J'étais vraiment ridicule. Je m'en voulais tellement d'avoir à cru à son amour complètement faux.

- Et à part lui, tu as eu quelqu'un d'autre ?

- Non personne...

- Et, des personnes t'ont fait du mal ?

- Beaucoup... Il y a déjà ma tante, aussi il y a euh-

- Attend, ta tante t'a fait quoi au juste ? Me coupa t-il, il avait l'air vraiment curieux.

Ça me faisait bizarre de voir quelqu'un autant s'intéresser à ma vie. Je ne connaissais pas Roy depuis longtemps mais j'avais l'impression qu'il avait envie de savoir beaucoup de choses sur moi.

- Elle me frappait et m'insultait. Elle me frappait seulement quand je ramenais pas ou peu d'argent. Mais elle m'insultait tout le temps...

J'avais vécu des années dans cet enfer...

- Quoi d'autres ?

- C'est tout... mais sinon même si elle m'a vendue et qu'elle m'a forcée de me prostituer je l'aime encore un petit peu... je sais je ne devrais pas-

- T'es serieuse ?

- Oui je sais... je ne devrais pas l'aimer-

- Non, pas ça, t'es serieuse quand tu dis qu'elle t'a forcée à te prostituer ?

Ça aussi ça me rappelait des mauvais souvenirs. Comme par exemple quand Marta s'etait faite décapitée par les Navaro par ma faute.

- Mh, je m'étais faite une amie qui faisait la même chose la bas... elle m'a montré et puis bah... bah je... je l'ai fais... On a pas été jusqu'au bout parce que ma tante m'avait appelé pour rentrer, mais il m'avait quand même donner de l'argent. Elle était satisfaite.

- C'est pas vrai... elle est... horrible.

- Oui, mais bon, elle ne m'aimait pas. Si mon frère avait été là... tout ça ne serai jamais arrivé...

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant