Chapitre 38

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Alberto les regardaient, totalement effrayés par la situation... 

Je reculai lentement sans les lacher du regard. L'un d'eux prit son talkie-Walkie avant de prononcer.

– Vous pouvez stopper les recherches, on l'a trouvée.

Merde !

Je tournai les talons et courru aussi vite que je le pouvais. Ils étaient à mes trousses, j'entendais les pas derrière moi. Je me dirigeai dans ma chambre, je montai sur le lit qui était collée à la fenêtre puis sautai. Heureusement que la maison possédait que le rez de chaussée. Je continuai ma route derrière la maison. Une veintaine d'hommes étaient à l'avant. J'étais dans la merde, je ne pouvais rien contre eux qu'est-ce que j'allais faire ?! J'étais foutue!... Je continuai tout de même à courrir. Ils couraient super vite ! Ils allaient me rattraper !... 

Je tournai ma tête derrière moi pour voir où ils étaient mais quelque chose de dur me fit violement tomber par terre. Mes genoux saignaient ainsi que mes coudes et le béton à arracher un peu de peau sur mon front, ça piquait don je saignait sûrement. 

Je voulus me relever en ignorant la douleur mais ils me saisirèrent le bras. Je me débattais mais il n'y avait rien à faire...

– Lachez moi putain !

Ils ne répondirent pas et me firent avançer. J'avais mal partout... Qu'est-ce qui allait m'arriver maintenant ? Ma vie était vraiment un fiasco...

– Vous êtes les hommes de Roy c'est ça ? Et bah sachez que je ne me laisserai pas faire !

Ils ne répondaient toujours pas et continuaient de me faire avançer. Etonament, ils ne me faisaient pas de mal. Ils me tenaient juste mais n'exerçaient aucune pression sur mes bras. 

– Si j'étais vous, je me lacherai ! Felix va venir à vos trousses et il va tous vous tuer ! Aller lachez moi !

Ils me ramenèrent à l'avant de la maison. Je vis une silhouette que je n'eu aucun mal à reconnaitre.

Mais... Hein ?

Cette personne se retourna avant de planter ses yeux dans les miens.

Il était venu me chercher ?

– F-Felix ?

Il fit quelques pas avant d'arriver à quelques centimètres de moi. Je voulu reculer mais ses hommes me tenaient toujours

– S'il te plait ne me tue pas ! E-ecoute... je suis parti parce que j'ai entendu la conversation... Je me suis dis que je ferai mieux de m'en aller vu que vous ne voulez plus de moi...

– Ne refait plus jamais ça Carina.

– D-de quoi ? Demandai-je, confuse.

-- De partir comme ça ! Dois-je te rappeler que Roy est dans les parages ? Et puis les gens ici sont malveillants! Il aurai pu t'arriver pleins de choses !

Je ne comprenais plus rien, alors il n'allait pas me gueuler dessus ? Il était juste un peu en colère parce que je m'étais enfuie...

– Mais... toi et Damian... Vous me detestée...Je pensais que-

– Je n'ai jamais dit que je te detestais Carina !

– Mais... tu m'en veux... et Damian aussi...

– Ne te préoccupe pas de ça. Ne pense plus à ça.

– Je croyais que tu voulais me tuer...

– Je ne te tuerai jamais , rentre toi ça dans la tête.

– Ça veut dire que... tu t'es inquiété pour moi ?

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant