Chapitre 85

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Pov Rosalia

Une semaine est passé depuis que j'avais tout avoué à Alejandro. Cette semaine avait été dur pour lui et pour moi, sa maladie prenait d'avantage de l'ampleur et le voir comme ça me déchirait le cœur. Alejandro m'avait dit de ne pas en parler aux autres, alors je ne l'avais pas fais.

Je faisais d'avantage attention à lui maintenant. Il était de plus en plus faible même s'il ne le montrait pas, il faisait comme si de rien était. Mais je savais qu'Alejandro était quelqu'un de très fort et c'est sûrement l'homme le plus fort que j'avais jamais connu de ma vie. Autant physiquement que mentalement.

Aujourd'hui, nous allions rencontrer la famille de Katérina. Il fallait bien qu'on se rencontrait un jour. De plus, nous savions que les parents de Katerina n'avaient pas acceptés sa relation avec Rafael, mais ils avaient finis par le faire.

Je finis d'enfiler mes talons aiguilles blanches et me levai. J'avais opté pour un pantalon blanc tailleur avec un bustier de la même couleur mais qui cachait entièrement ma poitrine.

Je ne voulais pas paraître vulgaire devant les parents de ma future belle fille.

J'avais mis des boucles d'oreilles en or avec un collier assez discret de la même matière. Mon maquillage était naturel, je n'en mets jamais des tonnes.

J'entendis la porte de la chambre s'ouvrir. Mais j'étais trop occupée à faire une retouche coiffure pour voir qui c'était.

- Il faut frapper avant d'entrer. Dis-je en réajustant mon chignon.

- Je n'ai pas besoin de toquer moi.

Je souriai en reconnaissant sa voix grave. Je laissai tomber mes bras puis me retourna.

- Tu es très beau. Prononçai-je en balandant mon regard de haut en bas.

- Tu es très belle.

Je mis mes mains sur sa chemise pour boutonner le seul bouton qui ne l'était pas.

- Je t'aime bien Rosalia mais ton corps est beaucoup trop dévoilé là.

- Tu dis ça parce qu'on voit mes épaules ?

J'avais complètement oublié qu'Alejandro était assez jaloux et possessif. Mais ça me plaisait bien, ça prouvait qu'il tenait à moi.

- Tu as vraiment de très belles épaules. Un très beau corps tout simplement. Et je n'ai pas envie qu'il te matte.

- Pardon ? Tu parles du père de Katérina ? Mais tu es fou ? Il est marié !

- Et alors ? Crois moi, j'ai assez vécu dans ce monde pour savoir que cela ne voulait rien dire.

Il avait raison mais quand même... vu comment Katérina parlait d'eux, son père ne fera jamais une chose pareil à sa femme.

- Mais il ne le fera pas.

- Il n'a pas intérêt, sinon je le bute.

- Non non, tu ne vas rien faire du tout. Déjà tu dois rester calme à cause de ton coeur et aussi pour ne pas faire mauvaise impression devant la famille de ta futur belle fille !

Il roula des yeux avant d'enrouler ses bras autour de ma taille et venir mettre son visage dans le creux de mon cou. J'aimais tellement quand il faisait ça.

- Et dire que tu es ma femme. Tu es parfaite Rosalia.

- Ouais, je sais. Prononçai-je, sur de moi.

Je l'entendis soupirer puis souffler :

- Cesse d'être comme Damian.

- Laisse mon fils toi.

- Tu te rends compte que tu vas être grand mère là ? Changea t-il de sujet

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant