Chapitre 82

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Pov Alejandro

J'écarquillai grandement les yeux avant de fronçer les sourcils d'incompréhension.

J'avais rêvé ou ? Non elle venait vraiment de me demander un autre enfant ?

Elle finit par baisser la tête et tripoter ses doigts.

– Mais, t'es sérieuse ?

– Hm.

– Mais tu sais que c'est compliqué de tomber enceinte à ton âge. Tu as toujours tes règles ?

Elle hocha la tête en tournant sa tête pour me regarder. Un quatrième... J'y croyais pas. Mais comme je l'avais dis, je ferais tout pour cette femme. Elle en voulait un autre ? Alors on en fera un autre.

– D'accord, si tu veux un autre enfant tu l'auras.

– Mais toi, est-ce que tu en veux un autre ?

Franchement, je n'avais jamais pensé à en faire un autre vu ce qu'il s'était passé...

– J'y avais pas pensé mais pourquoi pas ? Une petite fille pour changer.

– Oui, moi aussi je veux une fille. J'en ai toujours voulu mais on a fini par avoir 3 garçons.

– Tu as des idées de prénoms ?

– Oui... J'avais pensé à Yuma ou Irma... Qu'est-ce que tu en penses ?

Je ne savais pas qu'elle en voulait autant un. Ça fera beaucoup d'âge d'écart avec les autres mais c'était pas grave.

– J'aime bien. Mais pourquoi pas lui donner un prénom américain ? Vu que t'es à moitié américaine. Lui demandai-je

– C'est vrai tu veux bien ?!

– Bien sur, pourquoi est-ce que j'aurai refusé ?

– Je pensais que tu voulais que des prénoms mexicains. J'en ai pleins en tête ! Alors Tracy ? Heather, Hailey, Kayla, Jenny, Karen, Esther ? Attend déjà est-ce que il y en a un que t'aime bien ?

Elle était marrante sans le faire exprès. Des fois j'oubliais trop qu'elle était aussi américaine.

– Tous.

– Tu ne m'aides pas... souffla t-elle.

– Et pourquoi pas Rosa ? Proposai-je.

– Rosa ?

– Parce que c'est une partie de ton prénom, Rosalia. Et puis ça fait mexicain et américain.

Bon après peut être que nous allions encore avoir un garçon.

– Oh non je sais ! Alexia ou Alya ? Alya c'est bien ! C'est nos deux prénoms mélangés !

La voir aussi enthousiaste m'arracha un léger rire. Je pourrais regarder son sourire pendant des heures.

– Pourquoi tu rigoles ? T'aime pas ?...

– Si si, bien sur que si. C'est juste que t'es trop mignonne. Te voir si joyeuse me rend heureux.

Elle se pinçait les lèvres pour essayer de ne pas sourire d'avantage, mais c'était peine perdue.

– Arrête ça.

– Rosalia ?

– Oui ?

– Tu sais que je t'aime à en crever ? Lui confiai-je.

Elle le savait déjà, je lui avais assez répéter mais elle devait vraiment le savoir.

– Oui, moi aussi. Mais arrête ça, tu fais exprès de me prendre par les sentiments pour que je te pardonne ? Ah non non tu peux rêver.

CARTILANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant