CHAPITRE 22 : Tracas

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MADI BASSÈNE 🎤

Cette femme m'avait manqué. Son parfum discret m'avait manqué. Venant d'elle, tout me manquait.

__ Coucou les jeunes ! J'espère que je ne dérange pas, lance une voix derrière nous.

Brusquement, Satou se détache de moi. On se retourne pour faire face à Kader.

__ Cher Madi, comment vas-tu mon ami ? Ça fait un bail. Tu as attendu jusqu'à aujourd'hui pour venir me rendre visite, bafoue Kader avec sarcasme.

__ Ami mdr....tu délires Kader. Et puis je ne suis pas venu te rendre visite. C'est Satou qui m'amène ici. Plus clairement, je suis venu récupérer ma femme Satou, lui réponds-je du tic au tac.

Sur le moment, il a commencé à rire aux éclats sans s'arrêter. Il est complètement taré ce type.

__ Mais pourquoi être sur la défensive très cher ? Et puis personne ne t'empêche d'amener Satou. Elle est là près de toi et la porte est grande ouverte. Madi, tu es vraiment drôle je t'assure......, ajoute-t-il en continuant à rire.

Il est malade. Je me fiche carrément de lui. Celle qui m'intéresse ici c'est Satou.

__ Alors je l'amène tout de suite. Chérie, allons-y, déclare-je en m'emparant de la main de Satou.

Mais à ma grande surprise, elle me repousse. Je fronce les sourcils sans comprendre son geste.

__ Je ne vais nulle part avec toi. Je reste ici dans mon domicile conjugal, déclare Satou effrontément.

Je ne comprends plus rien. Mais on a échangé ma Satou ou bien. Non c'est du délire.

Je me retourne pour regarder Kader qui est toujours en train de se tordre de rire.

__ Satou, je comprends ta réaction. Kader est sûrement en train de te mettre la pression ou bien il te menace mais je te jure qu'il ne te fera jamais rien tant je serai en vie. Dis-moi ce qu'il mijote....Satou, je te protégerai toujours parce que je t'aime. Tu es ma vie alors n'aies pas peur, bafoue-je avec assurance.

__ Allons-y maintenant chérie, ajoute-je en lui tendant la main.

__ MAIS MADI MERDE, TU N'ENTENDS PAS OU QUOI ? JE N'IRAI NULLE PART AVEC TOI. MAINTENANT, SORS D'ICI, crie-t-elle avec hargne.

__ Mais Satou....

__ IL N'Y A PAS DE SATOU QUI TIENNE. MADI, SORS D'ICI. MAIS MERDE VAS T-EN, continue-t-elle à hurler.

Je suis troublé. Satou est en train de m'humilier après tous les projets qu'on avait ensemble.

__ Madi mon ami, j'aurai aimé te raccompagner jusqu'à la porte. Mais tu as mis ma femme sur les nerfs et je dois vraiment m'occuper d'elle. Alors sil-té-plaît très cher fermes la porte derrière toi, profère Kader avec un ton narquois.

Ma colère contre lui est au summum.

__ Peut-être que tu as réussi à acheter Satou et sa famille avec ton argent. Mais saches que moi j'ai ma dignité. Tu ne pourras jamais m'acheter. Et je vais te dire quelque chose Kader. Malgré tout ton argent, tu ne seras jamais un homme, non jamais. Saches aussi que ton secret sera dévoilé au grand jour. C'est moi qui te le dis, finis-je de dire en claquant la porte derrière moi.

En sortant avec fureur du bâtiment, je tombe sur Sara.

__ Madi ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Tu as quoi ? J'ai l'impression que tu es contrarié, déballe-t-elle en m'observant.

__ C'est bon Sara.......j'y vais, lui réponds-je en traçant ma route.

__ Mais Madi,........attends....., lance-t-elle alors que je sors de la résidence sans l'écouter.

Échec et mat !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant