Échec et mat !

CHAPITRE 8 : Une tentation assez brûlante

ASS MALICK NDAO 🎤

Je sens que Amina ne parvient pas à trouver le sommeil surtout avec cette chaleur qu'il fait.

Le ventilateur est certes allumé mais n'empêche on ressent quand même la vivacité de la chaleur.

__ Tu penses à quoi chérie ? Demande-je à Amina qui a le dos tourné.

Cette nuit, Habib dort avec ses grands-parents du coup on a le lit uniquement pour nous.

Sans me répondre, Amina garde un silence de clerc. Doucement, je me rapproche d'elle pour commencer à la bisouter au niveau du cou.

Elle se raidit et me repousse violemment.

__ <<Ass Malick Ndao boulma lalate. So bagné ma baayi la AK lale bi reck boulma lalate.>> : ASS MALICK NDAO NE ME TOUCHE PLUS. SI TU NE VEUX PAS QUE JE DÉSERTE LE LIT ALORS NE ME RETOUCHE PAS, lance-t-elle en me regardant de haut.

__ <<Dama beugue ngua wathié sa Bate soy wakh AK Mane. Amina mane sa borome keur la té dafa âme yooo warlo AK mane. Souma la sokhla, waro sé tek bate.>> : JE VEUX QUE TU BAISSES D'UN TON QUAND TU T'ADRESSE À MOI. AMINA, JE SUIS TON MARI DONC TU AS DES OBLIGATIONS À MON ÉGARD. SI J'AI ENVIE DE TOI, TU NE DOIS NULLEMENT T'Y OPPOSER, dis-je en haussant la voix.

Elle se lève sur le moment en prenant son oreiller.

__ <<Yaw nak Ass Malick Ndao xaamo sa boppeu. Yaw défaloma Dara, fadialoma samay sokhla, diokhoma Dara ba paré tay ngua taxawe fiii nane ma Mane sa borome keur la waxi dof.....Dama beugue ngua noppi té ngua teude nélawe. Boulma Indil rire. Diokhou Mala sama boppeu xaana lolou diekhal na ay wakh.>> : JE PENSE QUE TU OUBLIES QUI TU ES ASS MALICK NDAO. TOI TU NE FAIS RIEN POUR MOI, TU NE RÉSOUS RIEN POUR MOI, TU NE ME DONNE RIEN ET AUJOURD'HUI TU TE POINTES LÀ POUR INCARNER LE RÔLE DE MON MARI MDR..... JE VEUX QUE TU LA BOUCLE, TU TE COUCHES. N'ESSAIES PAS DE CAUSER UN QUELCONQUE BOUCAN. JE N'AI PAS ENVIE DE ME DONNER À TOI POINT FINAL....., déclare-t-elle outrancièrement en prenant son oreiller pour se coucher sur le canapé comme à son habitude dernièrement.

Je la toise un bon moment avant de décider de laisser les choses comme elles sont jusqu'à demain pour tout régler.

LE LENDEMAIN.............

Je viens de quitter nos nouveaux locaux. En fait, j'ai transféré mes bureaux dans un autre immeuble seulement pour éviter que Amina ne soupçonne quelque chose.

Malgré la situation, je continue quand même à gérer mes affaires tranquillement.

Il faut maintenant que j'aille chercher Mata notre bonne. Depuis lors, Amina me tympanise les oreilles avec l'idée de ramener la bonne.

D'ailleurs, Mata vient de m'envoyer sa localisation. Il faut que j'y aille rapidement. Je prends ainsi un taxi.

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Ça fait un moment maintenant que je suis chez Mata. Sa famille est tellement accueillante et modeste.

Mata travaille pour nous depuis la grossesse de Amina (de notre fils Habib) mais elle ne m'a jamais parlé de sa famille.

Aujourd'hui, je découvre une petite famille humble en venant chez-elle.

__ Ahhh Mr Ndao, depuis un moment Fatoumata me parle de vous et de votre femme. Elle nous raconte toutes les bonnes choses que vous faites pour elle. Et aujourd'hui que je vous ai devant moi, j'aimerais en profiter pour vous remercier amplement, déclare le papa de Mata avec sagesse.

On voit l'authenticité et la pureté du vieux à des kilomètres. Ça se voit que sa fille a hérité de cette bonne éducation.

__ Sincèrement vous n'avez pas à me remercier père (signe de respect). Mata a su se créer une place dans notre maison grâce à sa bonne éducation. C'est une fille correcte et serviable masha'Allah, réplique-je en observant Mata qui a en ce moment la tête baissée.