Chapitre 11

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Célya

07h56-Seattle

-Je peux m'asseoir à côté de toi ? demande une voix lointaine.

Mince, je crois que c'est à moi qu'elle s'adresse. J'étais presque en train de m'endormir et on me réveille, géniale.

-Oui, marmonnais-je.

-Heum, je sais pas si tu te souviens de moi, mais, Marcus Ford, fait l'inconnu, qui est donc Marcus Ford, ce nom ne me dit rien.

Quand je me tourne je me retrouve fasse au mec qui m'a évité l'étranglement par le taré. Alors c'est ça son prénom, Marcus.

-Si, très bien, merci pour ton sauvetage de l'autre fois d'ailleurs, dis-je en rigolant.

-De rien, ce mec est cinglé, il aurait pu te faire plus mal encore.

-Non, tu crois ! je m'exclame avant de récupérer mon sarcasme pour plus tard.

Ma réplique ne semble pas le gêner puisqu'il sourit face à celle-ci.

-Sinon, qu'est-ce que tu fais là ? je le questionne.

-Oh, la prof de français n'est pas là.

-C'est bien ? Le français ? J'hésitais entre l'italien et cette langue.

-Oui, trop, et puis comme ça je pourrais aller à Paris un jour. Et toi ?

-Moi quoi ? je demande fatigué.

Il est huit heure du mat, et je ne suis pas télépathe.

-Pourquoi est-ce que tu es là ?

-Ah, dis-je comme si une lumière venait d'éclairer mon cerveau. J'ai cru qu'on était mardi, donc j'ai oublié d'enlever mon réveil, je commence à neuf heure le mardi, je précise.

-Bon, je te laisse te reposer alors, me dit-il.

Oui, merci.

-Oh, juste, est-ce que tu pourrais me prêter ton téléphone, j'ai besoin de faire une recherche internet pour un exposé en histoire. Promis après j'arrête de t'embêter ma belle, me fait-il avec un clin d'œil.

-Oui, tiens, dis-je un peu gêné par son surnom.

Je lui tends mon portable et reste éveillé le temps qu'il termine ce qu'il a à faire en plongeant ma tête dans les bras. C'est un inconnu après tout, je ne vais pas lui filer mon téléphone comme ça.

Je finis par réellement m'endormir après avoir récupéré mon iPhone. C'est le brun qui me réveille. Il m'accompagne jusqu'à mon cour d'italien où je vais retrouver Lyam. Je pourrais lui montrer les preuves et il comprendra qu'il se trompe depuis le début. Je n'ai toujours pas regardé son dossier, il faudra que je le fasse après. A tous les coups il faisait partit du groupe de Kaden.

Je vais m'asseoir à côté de Lyam puisqu'il faut qu'on termine notre projet que la prof nous a demandé de faire.

-Écoute, je sais que tu me détestes parce que tu crois que je suis ton ancienne harceleuse, qui t'a harcelé huit ans, sauf que ça ne peut pas être moi puisque j'ai déménagé quand j'avais sept ans, dis-je posément.

Il se rapproche de moi, ses mèches noirs toutes proches de mon nez.

-Et pourquoi je devrais te croire ? Toi ? dit-il en s'appuyant sur ses avant-bras, avec son sourire espiègles collé au visage.

Façade  ( en pause le temps de faire la partie III et en réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant