Chapitre 17

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Wires-The neighbourhood/ I Feel Like I'm Drowning-Two Feet/ She Knows-J.Cole., Amber Coffman, cults/ Notes From A Wrist-d4vd

NDA : j'utilise le système scolaire américain dans l'histoire. La première année de primaire chez eux correspond à la grande section chez nous.

Allez lire le chap 16 avant si vous ne l'avez pas lu parce qu'il y a eu un bugg au niveau notif.

                               Lyam

19h10-Seattle

Je presse l'accélérateur de la moto pour arriver rapidement chez la belle aux bois dormants. Son histoire est glauque, un mec qui la suit pour la fixer en souriant comme un psychopathe.

Plusieurs véhicules me klaxonnent mais je n'en ai rien à foutre, elle a un indice. Et elle est potentiellement en danger.

J'arrive dans une allée avec plein de maisons peintes de blanc. Je cherche le numéro 17 et le loupe avant de le voir en faisant demi-tour. Miller est assise contre sa porte d'entrée tremblante les genoux repliés contre sa poitrine avec ses bras autour. Je marche sur une brindille sans faire exprès la faisant sursauter.

Quand elle me voit elle soupire de soulagement ou pas je n'en sais rien et vient ouvrir le portail.

Nous restons face à face les yeux dans les yeux sans savoir quoi faire. Maintenant qu'il faut que je me comporte normalement avec elle pour découvrir tout ce qui se cache derrière ces lettres que je reçois je ne dois pas l'harceler ou la faire chier comme je le faisais habituellement. Même si, je ne sais plus si j'ai envie de continuer. Ça ne me sert à rien, elle m'a peut-être harcelé quand j'étais jeune mais je suis plus fort que ça. Et puis avec toute l'obstination qu'elle met à essayer de me prouver qu'elle n'est pas celle que je crois, peut-être qu'elle ne l'ai vraiment pas.

-Tu veux qu'on aille dans un café ? rompt-elle le silence.

-Euh, comme tu veux, sinon tu peux venir chez moi, mes parents ne sont pas là jusqu'à demain aprem et au moins il n'y aura pas d'oreilles indiscrètes, je réponds en haussant les épaules.

-D'acc, je préviens mes parents et on peut y aller, si c'est bon pour toi ?

-Oui, oui, je prends du temps à répondre.

Si quelqu'un m'avait dit il y a quelques mois que cette fille allait venir chez moi je lui aurais rit au nez.

-C'est bon.

Je reporte mon attention sur elle quand je l'entends me parler et récupère son sac, qu'elle s'apprêtait  à mettre sur ses épaules, lui faisant froncer les sourcils.

-Je ne vais rien te voler, détends toi princesse, je ricane.

Elle me foudroie du regard mais me laisse quand même faire. Je mets son pauvre bagage dans le petit coffre du véhicule, en sort un casque plus petit que le mien qui appartient à ma mère et lui tends.

Elle le fixe sur son crâne tout bouclé et je crois même percevoir un faible merci sortir de sa bouche.

Je m'apprête à l'aider pour monter sur la moto mais elle le fait toute seule et un sourire en coin discret apparaît sur ses lèvres. Je monte à mon tour.

-Sur les petites routes tu peux te tenir aux poignets qui sont de chaque côté de ton siège mais sur l'autoroute où les voix rapides il faudra que tu te tiennes à moi, pour ne pas décoller, je l'informe.

Quand je démarre le véhicule, un petit cri sort de sa bouche me faisant sourire.

Les cinq premières minutes se passent bien étant donné, que je roule à cinquante à l'heure pour ne pas la brusquer. Je suis obligé d'accélérer pour la suite mais y vais doucement, j'ajoute à peine dix kilomètres heure au compteur qu'elle s'accroche à moi comme si sa vie en dépendait.

Façade  ( en pause le temps de faire la partie III et en réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant