Quand tu as ouvert la porte du temps, c'est comme si un mur invisible m'empêchait d'avancer. J'étais bloquée là, devant, et je t'appelais mais ma voix ne t'atteignait pas ! Je t'ai vu prendre l'épée et les portes se sont à nouveau fermés ! J'ai frappé aux portes pour qu'elles s'ouvrent et te libèrent mais tu es resté bloqué de l'autre côté ! Je suis restée là, sans rien faire, pendant de longues heures jusqu'à ce qu'Impa revienne. Je n'ai même pas fait attention quand Ganondorf est venu, il a réussi à passer et a profané le saint royaume et a brisé la Triforce. Je pense surtout qu'il ne m'a pas remarqué ce jour-là.
Impa m'a trouvé et m'a tout expliqué. Tu as été scellé avec l'épée. Ton esprit s'est endormi, parce que tu es encore trop jeune pour brandir l'épée de légende, et trop faible pour vaincre Ganondorf ! Le chaos commence déjà à se répandre à travers Hyrule, et les monstres sortent progressivement des ténèbres pour se balader partout et s'en prendre aux gens.
Elle ne sait pas pour combien de temps ton esprit va dormir, mais ça n'est pas grave.
J'attendrai le temps qu'il faudra, et moi aussi, je vais devenir plus forte ! Je vais grandir pour devenir une adulte forte et sage, qui saura te guider et t'aider dans ta mission pour vaincre Ganondorf et sauver Zelda et le royaume ! Je serai digne de marcher à tes côtés ! Et aussi digne de t'aimer... Car tu n'es pas seulement le héros du temps pour les habitants d'Hyrule. Tu es mon héros, tu m'as déjà sauvé !
J'attendrai, cet ocarina dans la main, je jouerai l'air de la forêt que l'on aime tant tous les deux, en espérant que tu puisses l'entendre dans ton sommeil, et que tu rêves de moi.
Je ne vais pas pleurer ton absence, parce que je sais que je te reverrais un jour.
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Une histoire alternative TOME 2 : la légende du temps
Fiksi PenggemarT/P est une petite fille hylienne abandonnée dans les bois perdus par ses parents. Elle rencontre alors Link, et elle rejoint le peuple des Kokiri où elle vit des jours heureux en sa compagnie, devenant comme lui, une Kokiri sans fée. Mais le bonheu...