ALY

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Elle était partie en me laissant là, après ses paroles, ma respiration saccadée, j'avais une colère en moi ou bien c'était le fait qu'elle avait peut-être raison qui ne me plaisait pas. La dernière pique que je lui ai lancée sans le vouloir était commeune portection pour lui montrer que ces paroles ne me touchaient pas mais au fond, savoir qu'elle était devant moi devant tous ce temps, la fille de Vinz.

J'étais rester la devant ces portes comme un con, je ne savais pas très bien ce que je faisais ici, une partie de moi voulait savoir si ça allait, je voulais qu'elle sache que je n'étais pas au courant du plan, pourquoi voudrais-je m'assurer de ça. Je n'en ai rien à foutre d'elle, pourtant, j'en ai besoin. Le fait d'apprendre qu'elle est la fille de Vinz y joue surement quelque chose. Je n'en reviens toujours pas, on s'était raconté nos histoires, qui étaient les mêmes, avec les mêmes personnes mais deux points de vue différent, une recouvert de mensonge et l'autre engloutie par la vérité, mais un de nous deux a dû subir ça deux fois, de pire en pire. Alors même si nous n'avons pas la meilleure des relations je sais ce que ça fait de perdre ces personnes, surtout quand on apprend des choses qu'on ne savait pas quelques mois plus tard.

J'avais besoin de savoir, je voulais rentrer voir ce qu'il se passait, cette meuf était comme un poison qui me rendait addict à sa présence mais qui aussi me pourrissait de l'intérieur. J'ai toujours eu un problème avec elle, pourtant je ne savais pas quoi, son comportement, son humour, son caractère et son regard, son putain de regard. Elle me faisait tout simplement penser à Vinz, une copie ratée de Vinz, voilà pourquoi je n'arrivais pas à savoir ce qui me dérangeait tant, savoir qu'elle est sa fille m'a aidé à comprendre le problème. Sa fille était devant moi depuis autant de temps et je ne m'en étais même pas doutée alors qu'il passait son temps a parlé d'elle et Joyce. Je pense que c'est la raison du pourquoi j'ai réussi à accepter Joyce dans ma vie alors que sa sœur, c'était impossible. L'espoir de pouvoir les venger étaient parti, il avait disparu, au contraire de la haine qui vivait en moi.

L'espoir est beau quand celui-ci nous donne de la motivation, de la détermination mais quand il devient trop présent et non résolu, il se consume en vous emportant, en vous tuant de l'intérieur jusqu'à bruler les derniers espoirs présents avec lui pour ne plus y en avoir. En retrouver sera un dur combat, il faudra pousser ses démons à sortir de votre tête, à essayer de retrouver les cendres du feu qui vous à dévalisé de l'intérieur, plus vous allez aller loin plus vous allez trouver des braises qui vont rallumer le feu d'un espoir.

Mon feu n'est pas encore rallumé, mais les braises deviennent de plus en plus voyantes et il ne me manquera plus qu'une allumette pour faire reflambé ce feu mais pour le faire revivre et non le détruire, je trouverai mon allumette quoi qu'il arrive.

La haine me poussait même à vouloir être contre les ordres d'Ethan et agir, Levi m'aide à rester dans le droit chemin, c'est une raison du pourquoi je suis toujours fourré avec lui. Quand Ethan m'expliquera son plan dans l'entièreté, peut-être que l'espoir reviendra et prendra la place de la haine, enfin j'espère car elle ne compte pas rester calme et je le ressens en moi jour après jour, quand je vais exploser, il sera trop tard pour retourner en arrière.

Mes pas me guidèrent automatiquement vers leurs tombes, Ethan a voulu les installer ici, sur le même terrain que le manoir. Je ne sais même pas si nous pouvons appeler ça des tombes, car malheureusement tant que nous n'avons pas venger nos êtres chers perdus, il est assis adossé sur le tronc d'un arbre, protéger de pierre. C'est une vieille tradition dans la mafia Italienne et nous l'avons exécuté. Sur le même arbre, l'un à côté de l'autre, Vinz et Fred se reposent le temps de les venger.

Des bruits de pas se rapprochaient de plus en plus, toujours dans mes pensées je n'y fais pas attention, mon regard toujours sur les pierres sombres, une main se pose sur mon épaule et la pressa, la silhouette de mon chef, de mon frère était à mes côtés, derrière lui se trouvère une silhouette un peu plus petite mais qui me fit plus de sensation qu'Ethan. Comment une personne si pure réveille ce genre d'émotions en moi, je pourrais exploser plus vite quand elle est dans les parages et la mission sera noyer dans le bain de sang que je causerai. Seulement, quand je vis sa tête, sans émotion, vide, mon estomac se noua. Je n'aimais pas la voir mal, c'était totalement le contraire de ce qu'elle me montrait, elle était forte, déterminée, tout sauf ça.

From lies to reality ( RÉÉCRITURE )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant