Le chat.

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Couple : BKDK

Prompt : Nan, mais tu rigoles ? Tu n'as pas fait ça !

***

Être marié à Izuku Midoriya ce n'était pas aussi glamour que semblait le penser la population. Tu as de la chance Katsuki, disaient les gens, Izuku il est super gentil, super doux, c'est un marshmallow. Il est sensible. Il est attachant. Il fait de son mieux pour sauver tout le monde et tu peux compter sur lui.

Ça se voyait qu'ils ne connaissaient rien au mari de Bakugo. Deku était nul en cuisine par exemple, il était du genre à plonger un steak dans l'eau bouillante pour le décongeler plus vite. Ou bien il mariait mal les chaussettes et c'est comme ça qu'on se retrouvait avec une chaussette verte et une chaussette orange. Mais ce n'était pas le pire. Le pire c'était que dès qu'il y avait un problème, même minime, il courait au-devant du danger. Deku avait du mal à se préserver et combien de fois son mari l'avait-il retrouvé à l'hôpital tout mal en point ?

— Tu vas finir par me tuer d'inquiétude, beuglait Bakugo, et je te préviens, si tu meurs, je te bute !

Deku lui souriait, et promettait d'aller bien très vite. Mais jusqu'à quand ?

Le véritable problème de Bakugo c'était qu'il aimait son mari de tout son être. Aimer quelqu'un ça coûtait, surtout quand l'amour de sa vie pouvait disparaître à tout moment. Mais tout ça, il ne pouvait pas en parler devant les caméras quand on l'interrogeait sur son couple. En général il se contentait de gueuler :

— Pas de question sur la vie privée bande de bouffeurs de viande pas fraiche.

Tandis que Deku souriait et disait qu'il était comblé par son mariage.

Ce qui était vrai.

Ils étaient comblés tous les deux. Personne ne savait à quel point Bakugo pouvait être doux avec son mari. Il avait des petits gestes amoureux. Comme simplement poser sa tête contre son épaule tandis qu'ils regardaient la télé. Caresser les cheveux de Deku quand celui-ci posait son crâne sur ses genoux. Se parler avec une certaine tendresse.

Bakugo ne pouvait pas être explosif tout le temps.

Avec Deku, il faisait preuve de tendresse, même si ça ne l'empêchait pas de s'énerver, bougonner, aboyer quand quelque chose l'agaçait. Izuku le vivait plutôt bien, il avait l'habitude, il savait que son mari était comme ça, qu'il gueulait, mais ne mordait pas. Il savait le caresser dans le sens du poil, et le faire ronronner.

Ils formaient une belle paire de super héros, un couple soudé et amoureux. Mais comme le disait Bakugo, des fois son Deku lui cassait les pieds. Comme par exemple ce soir.

Alors qu'il rentrait d'un combat un peu plus compliqué que d'habitude, Bakugo aurait aimé se laisser tomber sur le canapé et comater devant la télé où les journalistes énuméreraient au monde entier comment il avait sauvé des gens en abattant un méchant.

Mais son chéri débarqua de la cuisine :

— Ah tu es là ! dit-il l'air gêné.

— T'es pas content de me voir ? s'énerva Bakugo.

— Bien sûr que si, bégaya Deku qui n'avait pas l'air sûr de lui du tout comme s'il cachait quelque chose.

Bakugo fronça les sourcils et aboya :

— T'es pas en train de cacher un amant dans un placard de la cuisine, n'est-ce pas ?

Deku eut un petit rire :

— Bien sûr que non. Il n'y aurait pas la place.

Le trait d'humour n'amusa pas Bakugo, que la fatigue rendait irritable. Vu comment Deku sautillait d'un pied sur l'autre et se tordait les doigts l'air gêné, il y avait anguille sous roche.

Recueil super héroïqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant