29

258 30 4
                                    

Bonne lecture ❤️

Mamie: c'est à toi que je parle.

Papa: laisse ma fille tranquille maman

Heureusement papa et maman sont descendus.

Mamie: am neu geumeugn nama tont (elle peut parler non? Elle n'a qu'à me répondre)

Moi: mamie toi aussi je suis voilée maintenant

Mamie: lou bess th bakh, bane djinnei mola feugnou (c'est nouveau et c'est bien quel djinn t'est apparu)

Moi: aucun c'est juste une prise de conscience

Mamie: sene yeeufou khalei yoyouu leu wantei khamna legui geu dindiko commencé seu robe you guatt yi (c'est juste tes affaires d'enfantillages, mais je sais que tu vas bientôt l'enlever et remettre tes petites robes)

Elle me sous-estime cette vieille femme.

Moi : Soubkhan'allah

Elle rigole.

Voyez-vous elle dit ce qu'elle veut et personne n'y peut absolument rien soi-disant que c'est l'aînée.

Pourtant on la respecte énormément voir même jusqu'à avoir peur de ces réactions et de ces répliques hein mais nous sommes au Sénégal et c'est une autre réalité qu'on voit avec les aînées

Mamie: namone nalen nag ba yeinagui thi djiam (vous m'avez manqué, j'espère que vous allez bien)

Maman : oui bien et votre voyage ça était?

Mamie: lolou seu yone neikouthi soulaa nioroone deugg diga ma wo téléphone (ce ne sont pas tes affaires, si cela t'intéressait vraiment tu allais m'appeler)

Personne ne parle après.

Comment appeler ce genre de personnes ?

Tu veux juste qu'ils s'éloignent de toi, et quand ils le sont c'est pour le mieux tu les oublies pour de bon.

Mais elle, elle ne veut pas qu'on oublie

Et puis merde hein.

Moi: Maman, papa, mami je vais aller dormir j'ai mal à la tête.

Papa: dors bien chérie

Moi: merci.

L'arrivée de Mami dans cette villa surtout à ce stade de ma vie risque d'être incroyable ça je le sens.

Le lendemain à 8 heures

Mamie : MAME MATY ?? YEWOUL ANI DJIGUEN AQ NEILAW BEU HEURE BI (réveille-toi une femme ne doit pas dormir jusqu'à certaines heures)

Amina: dinako yei amoul probleme (je vais la réveiller ne vous inquiéter pas)

Mamie: dotoul khalei kene warouko yei tchip (elle n'est plus une enfant on ne doit plus la réveiller)

Je me retourne et l'a vois devant la porte de ma chambre accompagnée de Amina.

Moi: c'est bon je suis debout.

Je ressens cette douleur au niveau de mon dos.

J'ai si mal.

Faut que je boive mes médicaments.

Amina comprend que j'ai mal dû au geste que j'ai fait et me dit

Elle: ne bouge pas, je vais t'amener quelque chose à manger comme ça tu pourras boire tes médicaments.

Mamie était déjà partie.

Moi : merci

Amina revient plus tard alors que j'essayais de me coucher sur le ventre

Vivre ou survivre ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant