Seconde chance rouge vive

~ Chapitre sept ~

PDV Akane

   Je me réveillais tard le soir.

   Shisui venait de rentrer.

   Est-ce qu'il serais plus apte à me croire si je lui dit maintenant...

   Si je jouais la comédie, en disant que hier j'avais fait un cauchemar où il perdait ses yeux, ça pourrais marcher ?

   Plus vite c'est fait, mieux c'est. J'active mes mangekyou sharingan pour faire croire que j'ai fait le rêve maintenant ? Et puis au pire.

   Je fermais les yeux un instant et me retrouvais devant la cage de Kurama.

- Hey le renard ! J'allais mettre d'autre affiche de «cet homme» quand je me suis dis que si tu me payais une taxe en chakra, je voudrais bien ne pas le faire et enlever le poster déjà affiché ! Tu accepte.

   Pour seule réponse, je reçus une masse colossale d'énergie. J'arrachais l'affiche d'une main et retournais dans le monde physique.

   Désolé Madara mais le plan est plus important que ta belle gueule.

   Je me levais et activais mon mangekyou sharingan. Je sortais de la pièce.

   Je vis Shisui, au bout couloir, sur le point de rentrer dans sa chambre.

   Je lui sautais dans les bras et m'agrippais à lui.

- Aka' ?! Qu'est-ce qu'il y a ?

   Je dois faire semblant... pour ton bien Shi'...

   Je tremblait légèrement et le serrais un peu plus fort contre moi.

- ... Tu...

   Je sanglotait. La situation était horriblement stressante.

- Aka'...

   Il me prit dans ses bras. Je me cachais la tête dans son cou.

   Il entrait dans sa chambre et me déposait sur son lit.

- Aka' ? Pourquoi tu pleure ?

   Je levais les yeux vers lui.

- Le monsieur t'as tué !

   Il se figeât quand il aperçut mes pupilles. Son air était devenu trop sérieux.

- Quoi ? Aka' ? Dis moi qu'est-ce que tu as vu.

   Il s'asseyait à côté de moi et passait un bras autour de mes épaules.

- L'homme...

- Aka' qui était l'homme ?

- Je ne sais pas.

   Je ne devais pas savoir. Je ne savais rien de ce monde.

- Alors à quoi il ressemble ?

   Il me regardait dans les yeux.

- Il est... grand, avec des bandage sur le corps et il a les pupilles magiques qui tournicote.

   Il me répondit en français.

- Le sharingan ?

- Oui, c'est ça... le sharingan...

- Et qu'est qu'il a fait ?

   Je me figeais.

   Je dois lui dire...

- Il... t'as arraché un œil. Et-

- Shhh... Calme toi princesse, il ne s'est rien passé.

   Ma voix grimpait dans les aigus et je continuais de pleurer.