~ Chapitre neuf ~

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Je me réveillais avec un horrible mal de crâne. Ma gorge me brûlait.

Je me levais et marchais jusque dans la cuisine. Je prenais un verre dans un placard et sortais du jus de fruit.

(NDA : Perso, je prend du jus d'orange.)

Je buvais la boisson d'une traite et allait me changer. J'avais la tête vide mais mon corps bougeais de façon mécanique.

Je prenais des affaires dans le placard et les enfilais.

Je me stoppais net quand je voyais mon reflet dans le petit miroir de ma chambre.

J'avais de gigantesque cernes et mes cheveux était emmêlés au point que certaines mèches remontent et défient la gravité au lieu de pendre.

Les pointes de mes longs cheveux noirs étaient abîmées. Je portais la main à mes cheveux et les regardais, les yeux vides.

Je balayais la pièce d'un regard circulaire et attrapais le kunai que Kurama avait utilisé hier...

Je commençait à me couper les cheveux.

Alors que je commençais à peine à me rétrécir les mèches, j'entendais toquer. Je tournais la tête et voyais Shisui entrer par la porte.

Il se figeait quand il vit mes cheveux sur le sol.

- Aka' ? Tu te coupes les cheveux ?

- Hn.

Il s'accroupissait et me prenait le kunai des mains.

Je protestais faiblement.

- Shi' ! Rends le moi... je vais avoir une tête de cul sinon !

- Tu va avoir une tête de quoi ?

- De rien ! Mais rends moi ce kunai.

- Non.

- Mais...

Il me mis un doigt sur mes lèvres.

- Je vais le faire. Ça sera plus propre.

Je détournais le regard.

- Hn.

Il ricanait et continuais mon travail.

Je fermais les yeux et attendait.

Je sentais ses doigts se balader dans mes cheveux et la lame couper mes cheveux.

Il finit par s'arrêter. Je rouvrais les yeux et regardais mon reflet.

J'étais... différente.

Shisui se levais et me prenais dans ses bras.

Je m'agrippais à son cou.

- Aka' ? Qu'est-ce qui c'est passé ? Tu sais le test. J'ai appris par ton professeur que tu l'avais fait hier. Il est partit juste après et je n'ai pas pus demander ce qui c'est passé.

J'assimilais en silence cette masse d'informations pendant quelques secondes puis lui répondais.

- Bah... alors enfaîte... heu...

- Tu veux que je te pose des questions et tu ne fais que y répondre ?

Je hochais la tête et attendais. Il penchait la tête et posa une questions.

- En quelle classe est tu monté ?

- ... Dernière année.

- Ah. Pourquoi.

Seconde chance rouge viveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant