40 - Comme dans un rêve

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Pdv Prune

Je me réveillais en sentant un bras qui m'encerclait la taille et un souffle dans ma nuque. Je me blottis encore plus contre le corps de Jules tout en souriant car je me rappelais de la journée de la vieille.

Il m'aime.

Je ne savais pas que je pouvais être aussi heureuse. Hier tout était parfait. La scène de la patinoire , le baiser, la douche puis le lit. C'était comme dans mes rêves.

Je me retournais vers mon copain et n'y croyais toujours pas. Ça doit faire au moins deux ans que je le désire et il est enfin à moi.

Il a les cheveux légèrement sur les yeux et la bouche entrouverte. Elle appelle aux péchés avec ses lèvres charnues. 

Je m'approche tout en douceur en posant ma main droite sur son pectoral et me penche pour l'embrasser. Mes lèvres se posaient doucement sur les siennes et je sentis qu'il se réveillait quand il répondit à mon baiser.

Je m'écartais tout en enlevant ses cheveux de devant ses yeux.

- Bonjour toi, dis-je avec un sourire

- Bonjour mon cœur, répondit-il avec une voix rauque

Je frissonnais en entendant sa voix. Les voix rauques des mecs au réveil. Bordel.

- Bien dormi?

- Comme un bébé, répond Jules tout en m'attirant sur lui.

Je massais son cuire chevelu et il fermait les yeux sous cet assaut. Je continuais mon massage et sentis une de ses mains se balader le long de mon dos.

C'est comme si aucun de nous deux n'arrivait à se retenir de toucher l'autre.

Cependant je sentais quelque chose qui me gênait. C'était tout dur contre ma jambe.

- Jules tu peux décaler ta jambe? Elle me gène.

- Ce n'est pas ma jambe Prune.

J'écarquillais le yeux et me figeais. Jules éclata de rire face à ma réaction. Il me serra encore plus contre lui et rétorqua tout en grognant:

- Je suis un homme Prune et c'est le matin. C'est biologique. Même si tu n'arranges pas les choses en t'appuyant dessus et en étant habillée que d'un tee-shirt à moi.

Je rougis face à ses mots. Mais oui bien sur, je suis débile. C'est la "gaule du matin". Ils disent ça dans les livres. Et ensuite l'héroïne de ces livres aidaient l'homme en question à se soulager.

Je pourrais peut-être l'aider.

D'un coup venu d'une force ( érotique) que je ne me connaissais pas, je me relevais et demanda à Jules comme une femme fatale (enfin je crois):

- Tu veux que je t'aide à te soulager?

Il écarquillais les yeux face à ma demande puis bégaya:

- Tu ve-euhh-attend--hummm-....

- Je te fais perdre tes mots mon beau capitaine, dis-je en lui susurrant ces mots tout en mordillant son lobe.

- Putain Prune

Je me prenais pour une femme fatale alors que je nageais en pleine découverte.

Je repoussais la couette de son corps et commença à reculer sur son corps tout en le regardant dans les yeux.

Je passais ma langue sur mes lèvres histoire qu'il comprenne de quoi il s'agissait. Il souffla un grand coup tout en me regardant avec des flammes dans les yeux.

Juste une danseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant