XXVIII

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WEST- HAM, 1 ans plus tôt :

Bip bip bip biiiiiip...

- Fais le taire...

Biiiiiiip bip biiiip

- C'est quoi ce bruit atroce ?!

J'ouvre lentement les yeux transite de sommeil, alors que le bruit tonitruant de mon réveil retentit dans toute ma chambre. D'un coup de bras moue je l'éteins avant de me recoucher sur mon matelas moelleux, alors que le bras de mon petit-ami entoure ma taille. Ressentant sa chaleur comme ci c'était la mienne, je me serre contre lui alors qu'il étouffe un grognement. Au même moment, une petite voix fluette se fait entendre à l'autre bout du couloir.
Lana ?

En reconnaissant la voix de ma petite sœur, je me redresse d'un bond cette fois totalement réveillée. Car si ma petite soeur est dans la maison, ça signifie que mes parents ne sont pas loin. Oh mon dieu !
Aussitôt je secoue mon petit ami qui torse nu dort toujours profondément. Il faut absolument qu'il se réveille, mais surtout qu'il sort d'ici avant que ma mère ne vienne voir si je suis bien réveillée. Et merde, comment j'ai pu oublier qu'ils allaient rentrer aujourd'hui ?! C'est le jour de la rentrée, j'aurais dû le prévoir merde !

- Campbell putain lève toi ! Je suis sérieuse lève toi tout de suite ! m'écriais-je en secouant le garçon comme une folle

- Quoi encore ? marmonne ce dernier en levant sa tête. J'étais entrain de faire un superbe rêve putain. Qu'est-ce qu'il y a ?!

- Mes parents sont rentrés, il faut que tu partes tout de suite. Vite !

Paniquée, je repousse mes couvertures et m'apprête déjà à lui balancer ses vêtements avant qu'il ne saute par la fenêtre. Mais avant que je ne puisse faire tout ça, il me saisit par la hanche et me force à me coller de nouveau contre lui. Sa peau nue est délicieusement chaude.

- Campbell...si mon père te voit il va me tuer. Il faut que tu partes maintenant.

- Ou alors tu assumes notre relation et tu le laisses nous découvrir. C'est vrai quoi c'est pas comme ci on était tout nus. Même si ça pourrait changer...

En murmurant ces mots, le brun passe une main sur mes fesses et effleure la dentelle de ma culotte. J'en ai des frissons mais consciente que l'on pourrait se faire attraper à tout moment, je joue à fond sur mon self-control.

- Non sérieusement Campbell, je veux pas avoir de problèmes. Déjà que mes parents ne t'aiment pas beaucoup...

- Tout ça c'est la faute de ton connard de meilleur pote. Tes parents boivent ses paroles.

- C'est pas du tout vrai. marmonnais-je en me levant. Ils ont juste envie que j'ai de bonnes relations.

- Ça veut dire quoi ? Que je suis un petit copain de merde ? crache le garçon aux yeux émeraudes. Dis-le hein qu'on soit fixé !

- Mais pas du tout Campbell, encore une fois tu te montes la tête pour rien. Mais on en reparlera quand on se verra en cours d'accord ? S'il te plaît...

Ce dernier reste un instant silencieux à me toiser, avant de pousser un pure soupire d'insatisfaction et de se lever du lit. Il regroupe ses vêtements éparpillés parterre et les remets à la va-vite.

- De toute façon c'est toujours la même chose avec toi. continue t-il en boudant

J'aimerais tellement lui dire que ce n'est pas ce qu'il croit et qu'il se monte la tête tout seul, mais je suis bien trop concentrée à écouter les bruits dans le couloir. Ma petite sœur a une horrible tendance à entrer dans les pièces sans toquer, et il faut que je me prépare au cas où. Cette sale gosse n'a aucun sens de la vie privée, c'est horrible.

Young Nation : THE SOCIETY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant