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... : vous ne devriez pas rester ici il se fait tard.

...

Khalid

Je parle avec Mario, mon associé mexicain , depuis une bonne heure déjà. L'autre n'est toujours pas revenue. Je savais que j'aurais dû l'accompagner. Je ne suis pas dupe, elle n'était pas dans son état normal.

Je me raidis immédiatement lorsque Mario interroge son absence comme lisant dans mes pensées. Bordel de merde elle est encore plus inconsciente que je ne l'imaginais.

Mario : Ta fiancée se serait-elle échappée ?

Il rit, prenant cela avec humour. Je me mets à penser qu'il se le pourrait bel et bien. Au fond je connais ce genre de femmes, elle joue à la femme forte mais elle est flippée de son oncle qui est...

Juste en face de moi ?

Moi : Tu me permettras de m'éclipser. Je dois retrouver ma femme et régler un léger problème.

Mario : Bien sûr je ne te retiens pas plus longtemps, une bien meilleure soirée t'attends.

Il me fait un clin d'œil plein de sous-entendu, bouffon.

Je me retiens de lui faire ravaler ses paroles comme à mon habitude et me dirige vers Souleymane. Après tout je me dois de saluer ma belle famille non ?

Il arrive à moi directement un faux sourire sur les lèvres. Je suppose qu'il a eu écho de mes fiançailles.

Souleymane : Le gamin Al-Hassan, quelle agréable surprise. Je te cherchais justement.

Moi : Si tu as quelque chose à dire fais le plus vite, je dois aller retrouver ma femme .

Souleymane : C'est bien pour ça que je suis là. Tu ne crois quand même pas que je vais gober votre mascarade ? Toi et Alessia ensemble ? Sérieusement ? Je la connais tu sais.

Moi : Malheureusement pour toi ça ne l'est pas. Il faut croire que tu ne la connais pas si bien. Ça me surprend encore moi même mais je suis fou d'elle, et je peux t'assurer qu'elle aussi au vu de...inutile de rentrer dans les détails.

Souleymane : Ça m'intéresse pourtant. Je sais très bien que tu te sers d'elle pour me toucher et sûrement pour assouvir tes pulsions également. C'est un échec, j'aurais la tête de ta petite chienne un jour, comme celle de ton paternel. Et retiens bien une chose, sa personne toute entière m'appartient et ce même si tu finis par l'épouser. Tu ne me retireras jamais d'elle, qu'importe ce que tu feras. C'est trop tard pour revenir en arrière.

J'attrape le col de sa chemise alors que ses yeux se mettent à trembler. L'entendre parler d'elle de cette façon me déplaît Il est tout simplement pathétique. Oussama avait raison.

Moi : Je vais l'épouser et lui faire des gosses dans la foulée pendant que tu n'auras que tes yeux pour pleurer.

Souleymane : Lui faire des gosses ? Je ne pensais pas que vous étiez réguliers à ce point...quoi que venant d'elle...

Je le secoue violemment ce qui suffit à l'interrompre

Moi : Ne t'avise plus jamais de parler d'elle, c'est entre toi et moi.

Cruel PrincesaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant