mardi 19 décembre 2023

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sauvegardé automatiquement à 10 h 30

Je suis sur un petit nuage. Je ne me souviens pas de la dernière fois que j'ai été aussi... extatique. Hier soir était incroyable.

Ciarán et moi avons passé une soirée ordinaire. On a mangé ensemble, bu un verre de vin chaud devant un énième film de Noël. La seule différence notoire, c'était que j'étais entre ses bras, et qu'il jouait distraitement avec mes cheveux. Parfois, il déposait des baisers juste en dessous de mon oreille.

Puis on s'est couchés.

Je ne m'attendais pas forcément à coucher avec lui. La journée avait été longue et éprouvante, et on avait peut-être admis qu'on se plaisait avant qu'il m'embrasse comme s'il en avait rêvé toute sa vie, il n'empêche que ça me semblait beaucoup d'un coup.

Sauf qu'évidemment, impossible de m'endormir. J'étais tournée sur le côté, faisant face aux rideaux occultants (pourquoi ils n'utilisent pas de volets dans ce pays ? La lumière faible de réverbère perce quand même les rideaux c'est insupportable. J'aime vraiment dormir dans le noir le plus complet. Comment je vais faire, maintenant que je me suis plus ou moins engagée à vivre ici ?)

EST-CE QUE C'EST VRAIMENT LE MOMENT DE PENSER À TOUT ÇA ET DE PANIQUER, ERIN ?

Non. J'étais bien dans ma delulu là.

Retournons-y.

Je faisais face aux rideaux donc, et le bras de Ciarán me gardait contre lui. Lui et son souffle sur ma nuque et son odeur partout autour de moi. J'arrêtais pas de repenser à nos baisers, à la sensation de ses lèvres (douces, chaudes, souples) contre les miennes et à la façon dont mon ventre est devenu tout liquide quand il m'a dit « est-ce que je peux t'embrasser ? »

Honnêtement, on ne le répètera jamais assez, en particulier dans les romans d'amour mais le consentement, c'est hyper sexy. Même si mon « OK » était pathétique. Pourquoi est-ce que j'ai juste dit « OK » sincèrement ? Il a dû penser que j'étais déviante ou - non, Erin. Est-ce qu'il t'aurait embrassée s'il pensait ça de toi ? Non.

À force d'avoir les pensées qui partent dans tous les sens, j'ai changé de position, évidemment, pour essayer d'être plus à l'aise et de TROUVER LE SOMMEIL.

À la place, j'ai trouvé Ciarán qui me regardait avec un petit sourire en coin. Les mots sont sortis tous seuls.

« Ça fait longtemps que tu me regardes comme ça ? »

« Plus longtemps que tu ne le penses. »

Il a dit ça comme si sa phrase avait un double sens. Je me suis mise à chuchoter, comme si dans le noir, tout devenait soudain possible. Mon souffle est devenu plus court.

« J'arrive pas à dormir. »

« Moi non plus. »

« Tu aurais sans doute plus de chance si tu ne me fixais pas au milieu de la nuit. Tu sais, pour dormir, la plupart des gens ferment les yeux. À moins que... ne me dis pas que tu fais partie de ces gens qui dorment les yeux ouverts ! »

Ciarán a eu un petit rire et a secoué la tête en frottant son nez contre le mien. J'ai glissé mes mains derrière sa nuque. Le geste m'était tellement naturel que je n'y ai pas repensé.

« Je peux pratiquement t'entendre cogiter. Qu'est-ce qui se passe dans ta tête, jolie Erin ? »

Jolie Erin.

Yep. Franchement, je me considère comme une femme indépendante, mais je ne vais pas mentir dans mon propre journal. J'ai swoon grave. Ce mec franchement. Il veut ma peau.

« Je... tout et rien, » me suis-je défilée.

« Eh bien moi, je n'arrive pas à dormir, car je n'arrête pas de repenser au petit gémissement que tu as lâché quand j'ai glissé ma langue contre la tienne et que ton corps a pratiquement fondu entre mes bras. »

!!!

« Et maintenant, j'essaie très fort de ne pas bander. »

« Tu... pourquoi tu te retiens ? »

J'aimerais penser que j'ai des balls de demander des trucs pareils, mais le fait est que je suis juste impulsive et qu'ils sortent sans que j'aie le temps de filtrer mes pensées. Car si j'avais eu le temps, je n'aurais pas dit ça. Enfin, je ne crois pas. Ciarán, clairement amusé, a haussé un sourcil.

« C'est ta façon de me dire que tu as envie de faire l'amour, Erin ? »

« OK. »

POURQUOI JE CONTINUE DE DIRE « OK » ???! C'EST QUOI MON PROBLÈME ?

Heureusement, Ciarán n'y a pas trop accordé d'importance. Il a glissé ses grandes mains sous mon T-shirt et me l'a retiré avant de l'envoyer valdinguer dans la chambre.

Et nous avons fait l'amour (Dieu merci, il avait des capotes dans sa table de nuit - même si je préfère pas penser avec qui il a bien pu les utiliser).

C'était... incroyable. Sensuel, avec sa façon de me tenir et de me caresser comme s'il voulait couvrir un maximum de mon corps en une seconde. Intime, avec les mots chuchotés dans le creux de nos oreilles.

Hot.

Je ne m'attendais pas à jouir. Je ne jouis quasiment jamais. Mais quand il s'est mis à genoux au pied du lit, et s'est agrippé à mes hanches pour m'attirer à lui avant de me lécher lentement, comme s'il voulait être sûr de goûter toute mon excitation sur sa langue, l'orgasme m'a prise par surprise, disloquant mon corps.

J'ai déjà hâte de recommencer. À chaque fois que je le regarde, je repense à hier soir, à mes jambes écartées de part et d'autre de son visage, je rougis comme une tomate et je suis obligée de tourner la tête.

Heureusement qu'il bosse dans la piscine de l'hôtel ou bien je ne vais jamais réussir à me concentrer aujourd'hui.

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hello 🎄

j'aurais voulu faire mieux et développer davantage cette scène, mais jsuis complètement ko et je veux poster dans les temps 🎁

peut-être je reprendrai un jour cette histoire pour mieux dvper tout ça

au moins dans 6 jours c'est noël 🩶

à demain

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Dear fucking ChristmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant