CHAPITRE 32.

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— Et bien, tout est parfait, tu vas pouvoir sortir ! m'informe le Dr Simons.

Sourire sur les lèvres, il me regarde et tape doucement mes jambes.

Une joie me gagne, alors oui, je ne suis pas restée bien longtemps ici, mais clairement une journée c'est déjà trop. Les murs blancs, le bruit constant et agaçant du monitoring...tout ça ne va pas me manquer.

— J'aurai cependant une seule recommandation, poursuit-il. Repos pendant quelques jours, ne va pas me faire un marathon demain matin et va pas non plus aller faire un combat.

Je souris devant sa directive. Pense-t-il réellement que je vais me mettre à courir dès demain matin ?

Concentré sur le dossier qu'il tient, son regard ne dévie pas un instant de ses pages pendant qu'il continue de parler sans me regarder.

— As-tu des questions ?

— Non, pas vraiment.

J'ai juste envie de partir de là, quitter cette pièce qui sent la javel à plein, oublier ces sons plus qu'agaçant. Je veux retrouver le confort de ma chambre chez Mattheo, assez surprenant tout de même. Une prisonnière qui veut retourner dans sa cellule et y vivre l'enfer, mais les choses vont changer. Je ne vais plus me laisser faire et Mattheo va devoir se calmer un peu.

— Je passerais vous voir dans les prochains jours, afin de surveiller la cicatrisation et prendre de tes nouvelles.

Le Dr Simons semble être un homme avec une gentillesse extrême, s'inquiétant pour ses patients et les suivants jusqu'à ce que tout aille bien. C'est le véritable l'opposé de Mattheo, d'ailleurs la famille entière de ce crétin est différente de lui.

Mes premières impressions étaient totalement erronées, je m'étais fait une fausse idée d'eux, les jugeant beaucoup trop vite. Ils ont été chaleureux et adorables, même sans me connaître. Gemma émane un amour maternel qui m'a fait défaut pendant mon enfance. Tyler se comporte comme un second père, protecteur et bienveillant. Alisonne dévoile une douceur qui contraste avec l'univers sombre dans lequel elle a grandi. Quant à Ayden et Jordan, c'est encore difficile à dire, car j'ai peu échangé avec eux, mais lorsque Mattheo s'est révélé être un danger envers moi, ils étaient là pour l'arrêter. Et Selene et Chad, les pauvres je les ai presque oubliés. Ils ne font certes pas partie de la famille, n'ont aucun lien de parenté avec Mattheo, pourtant, ils m'accueillent à bras ouvert.

— Tu peux te changer. Il y a des vêtements sur le fauteuil. Ensuite, rejoins-nous dans le hall. Tu sors de ta chambre, prends le couloir de droite et c'est tout droit.

La voix du Dr Simons me ramène à moi, me sort de mes pensées. Je pose mon regard sur lui et le tourne aussitôt sur le fauteuil. Un jean clair, un t-shirt gris, un sweat à capuche noir et une paire de basket plate s'y trouvent, parfaitement mis en évidence. Je remercie rapidement le Dr Simons qui fait un rapide signe de tête et sort de la chambre.

Quelques secondes s'écoulent avant que je décide de lever mes fesses de ce lit dur et pas si confortable. Une légère douleur se lance dans le bas de mon dos et mes jambes sont lourdes, mais j'y fais abstraction et pose mes pieds nus sur le sol froid. Je m'étire avant d'aller prendre les vêtements sur le fauteuil.

Merci Alisonne !

Je ne me voyais pas vraiment sortie de la clinique avec les vêtements que je porte : short gris et beaucoup trop large, ainsi qu'un t-shirt blanc. Je m'attendais à des blouses ouvertes sur mes fesses, mais apparemment cette clinique voit les choses autrement.

BLACK CODE | Dark romanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant