18.Toujours

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L'hôtel Atlatia était considéré comme l'un des meilleurs hôtels des Bahamas. L'hôtel était en partie construit autour d'aquariums et on pouvait voir des requins, des poissons tous plus bizarres les uns que les autres et des bestioles de toutes sortes en longeant les couloirs menant à la salle à manger ou au casino. Nous avions réservé une chambres , j'étais alevaro rillio et ava était kayra guillo.

Nous étions arrivés à l'hôtel vers dix-sept heures, j'avais insisté pour aller directement à la plage. Je mourais d'envie de voir zay , alors une demi-heure plus tard nous sortions sous le chaud soleil de l'après-midi. Pour moi, aller à la plage, cela signifiait faire du surf, étant donné que je n'aimais pas rôtir au soleil. Mais ce jour-là, ça m'était égal, car je comptais me régaler les yeux.

je portais un bikini de couleur noire.

Je me tournai vers zay, qui était en train de se mettre de la crème solaire.

Une fois qu'il eut terminé d'étaler la crème, il sortit un livre de son sac.

Je l'observai, amusé. Je me demandai ce qu'elle pouvait apprécier chez Thomas Hardy, mais je laissai courir mes goûts littéraires n'avaient rien à voir avec les siens, c'était clair.

Je continuai de le regarder à la dérobée, me demandant pour quelle raison je me comportais de manière totalement différente avec lui. Étaient ce ses muscles qui lui donnaient un air à la fois enfantin et sexy ?

Je n'en avais aucune idée, mais, lorsqu'il leva les yeux de son livre et qu'il les plongea dans les miens, le frisson que je ressentis dans tout le corps me fit réaliser que, si je n'y prenais pas garde, j'allais terminer aussi incroyablement abruti.

Je tendis la main et lui arrachai son livre.

Viens dans l'eau avec moi.

il me regarda d'un air contrarié.

Pourquoi ?

Je souris, amusé.

Eh bien, j'ai deux ou trois choses en tête. Comme nager, chercher des coquillages... Tu croyais que je parlais de quoi, monsieur Leroi ?

La couleur de ses joues passa d'un rose adorable à un rouge intense.

Tu es idiote

Je le saisis et le tirai avec force.

Tu auras le temps de lire . Viens.

Au début, il résista, mais je le pris dans mes bras .

La fin de l'après-midi s'écoula sans incident.

Je veux le toucher , profiter de cet instant. Je le désire, il doit le savoir.

zay !

Je serre ses hanches dans l'étau de mes cuisses. Il me regarde, sa poitrine se soulève à un rythme effréné, la mienne aussi. Lorsqu'il cesse ses mouvements, j'ai envie de lui crier de ne surtout pas s'arrêter, mais je dois prendre le dessus sur mes hormones et le ramener à moi.

Regarde moi, je lui murmure. Je suis là. Je ne vais nulle part.

tu ne t'enfuiras pas, plaide t il en resserrant sa main autour des miennes.

Où veux tu que j'aille ?Je réussis à libérer une main pour caresser son visage

.– zay, je ne veux pas faire l'amour avec toi si tu es dans une sorte de frénésie possessive. Je veux que ce moment soit spécial, et pour ça, j'ai besoin que tu acceptes que ce soit un échange entre nous deux, pas un rapport de forces. Tu comprends ?J'effleure sa joue avec tendresse, sous son regard qui me détaille.

Lentement, il desserre son emprise sur le poignet qu'il tenait toujours, et je sens sa peur et son angoisse se dissiper. Lorsque, enfin, il est totalement à moi, je fais un mouvement de bassin, signe que je suis prête pour lui. Il plonge sur ma bouche et me donne un baiser brûlant en recommençant à bouger en moi. Ses instincts possessifs se sont apaisés, il est rassuré. Maintenant il me fait l'amour, me caressant avec tendresse et révérence.Seuls dans ce chalet perdu au milieu de rien, dans cette chambre, peau contre peau, nous vivons un moment parfait. Malgré la folie de notre relation, malgré tout ce qui s'est passé entre nous, les minutes qui s'écoulent dans ce lit sont emplies de douceur et de sentiments. C'est comme un nouveau départ, un tournant dans notre relation.Jusqu'à aujourd'hui, il était mon ravisseur et j'étais sa captive. J'allais là où il me l'ordonnait, je faisais ce qu'il voulait, je ne me risquais jamais à le contredire.Mais là, alors que nous faisons l'amour les yeux dans les yeux, les lèvres jointes, partageant nos soupirs de plaisir, nous devenons zay et ava, un jeune homme bousillé et une jeune femme fragile, amants s'unissant, apprenant[...]

Tu as raison sur un point, ava. Tu n'es plus ma captive. Tu as décidé de rester avec moi, c'est ton choix. Je n'aurai plus jamais la force de t'offrir une porte de sortie. Tu veux savoir comment ça va se passer maintenant ? Lorsque je voudrai t'embrasser, je le ferai, lorsque je ressentirai le besoin de te prendre dans mes bras, je le ferai aussi et lorsque j'aurai envie de toi... bon sang, je pourrai enfin te faire l'amour. Et on restera tous les deux, juste tous les deux.
Et moi ? Je pourrai aussi faire de toi ce que je veux ? je murmure.Il enroule ses bras autour de moi, enfouit son nez dans mes cheveux et inspire profondément.

-Je t'en pris.

Il enserre tendrement mon menton dans sa main, me forçant à plonger mes yeux dans les siens.
zay ?

Je n'ai pas toujours été comme ça, tu sais. Si... changeant et terrifiant. Si colérique. Si possessif. Si détestable.

zay est la lumière et les ténèbres réunies dans un seul corps. Et il lutte pour ne pas laisser l'obscurité l'engloutir.
-j'ai été obliger de rentrer dans le gang , ainsi que te kidnapper et te bruler. je suis vraiment désoler tu sais. mais je ne peux pas encore tout te raconter. tu comprend?

Doucement, j'enlace nos doigts.

J'attire sa bouche contre la mienne pour l'embrasser tendrement. Il me soulève dans ses bras et ne peut s'empêcher de me rendre mon baiser avec fougue.

Hey

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A très bientôt pour le prochain chapitre !

📸J

Dans le châteaux de mon ravisseurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant